Depuis que j’ai revu celle qui, pour moi, fut
M’inspira, oui, la Muse, alors revint le flux
Le flux de mots qui fusent, alors qu’il n’était plus
Qu’un filet que j’ai cru, pour bientôt, disparu
Que ce qu’elle fut pour moi soit tu
Que l’on n’évoque plus nos allées et venues
Qu’on oppose un refus aux nouvelles recrues
Qui malgré elles ont cru, ou du moins l’ont voulu
Qu’il suffit que la rue décrète ou tue vertu
Tous ceux qui m’auront lu sauront ce qu’elle me fut
L’amie dont la venue ou dont la simple vue
Rhabille un monde nu aux rythmes si ardus
Qui se voit revêtu d’atours moins incongrus
Ce qu’elle me fut t’est inconnu
Et le plus dur enfin n’est plus
Qu’une blessure entrevue
Ces soirs où tu me sens reclus
62/CE QU’ELLE ME FUT/12/12/1993
Débuté par florenttsarafidy, déc. 10 2007 03:07
Aucune réponse à ce sujet