
La trahison.
#1
Posté 10 décembre 2007 - 01:01
J'écoutais parler la raison, mon être et mon cœur.
La raison :
Jeunesse du corps et du visage.
Vieillesse du cœur et de l’esprit.
Des rêves fanés et des débris d'images,
La douleur a tout emporté, elle a tout pris.
L'être :
À ce moment, je ne songeais ni au bonheur ni à l'espérance.
Encore moins, Ã ma douleur et ma souffrance.
Ma voix était muette, et ma bouche gardait le silence,
Pour écouter parler mon cœur de cette blessure immense.
D'un coup, je surprends un triste regard, une larme qui coule,
Le reste est mystère ou hasard ignoré de moi et de la foule.
Oh ! Triste cœur où est ta joie ?
Qui t’a brisé et, de quel droit ?
Ouvre-toi, le silence est voisin de la mort.
Raconte- moi et tu sauras que je n'ai pas tort.
Ce soir, je consolerai ton amère souffrance.
Ce soir, je ferai renaître ton errance.
Ce soir, tu seras nourrie d'espérance.
Ce soir, on écoutera parler ton silence.
Le cœur :
Partout dans ce monde, j'ai vu mes rêves s’écrouler
Chaque peine de ce cœur, a fait couler tes pleurs.
Partout dans la terre, j'étais livrée à des conflits amers.
À chaque moment, j'étais altérée par la soif d'un amour ignoré.
Partout, j'ai suivi l'ombre de tes fantasmes et de tes songes.
Et partout, j'ai ignoré la face humaine et ses mensonges.
À chaque instant quand je voulais palpiter du bonheur et du plaisir,
Un cruel mal d'amour venait me faire souffrir.
Toi qui me demandes, ce que j'ai !
Ma douleur tu la connais !
Toi aussi tu en souffres
Et si toi tu veux l'ignorer !
Moi, je veux que tu la redécouvres.
L'être :
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
C'est un mal connu de toute la race humaine.
Même de nos géniteurs Adam et Ève.
Mais, fragiles que tous deux nous sommes.
Nous croyons que ce mal n'est connu de personne.
Tendre cœur,
Rien ne nous rend si grands ! Qu'une grande douleur.
Et pour que nous soyons guéris, ou encore soulagés.
Il faut que tu battes l'amour, et que je songe à la gaieté.
Tendre cœur,
Cœur gonflé d'amertume et qui est brisé.
Aime et tu renaîtras.
De cette souffrance, tu vas être lassé.
Et le bonheur tu le reconnaîtras.
Le cœur :
Oses-tu parler d'amour, toi qui t'es livré à ton destin ?
Crois-tu toujours, Ã ces sentiments faux et mesquins ?
Pense un instant, à ton désespoir et ta détresse.
Et tu sauras que tu en as perdu ta force et ta jeunesse.
Rappelle-toi, ma tendre maîtresse.
Lorsque tu étais noyée dans ta consternation et ta tristesse.
Celui que tu aimais se livrait à la joie et à l'allégresse.
Compte très chère aimée les maux qu'il t'a causés.
Et les chagrins que je n'ai pu apaiser.
Et dis-moi s'il est encore possible que je me fie à ce traître !
L'être :
Tes paroles m'ont fait frémir.
Comment ai-je pu oublier cette blessure ?
Ce traître, il faut le maudire.
Et l'amour, il faut le laisser mourir.
Honte à moi qui voulais encore à cet amour sourire.
Cet amour qui m'a fait perdre la raison.
Comment ai-je pu croire à ces douloureux plaisirs ?
Alors que j'ai vu de mes propres yeux la trahison.
Je maudis cet amour qui a brisé mon cœur sans défense.
Et a violé sans pitié son innocence.
Le cœur :
Oh ! Ma tendre affidée.
Toi qui voulais être ma consolatrice.
Tu es devenue ma complice.
Et de mes reproches tu es triste.
Ne te livre pas à la colère, tu as tort.
Ne repense pas le passé ne pleure pas.
À qui perd tout, Dieu reste encore.
Dieu est là -haut et l'espoir ici-bas.
La raison.
La fleur pou être épanouie,
Elle doit être arrosée.
Et pour vivre et goûter à tous les plaisirs,
L'homme a besoin de pleurer.
La joie a pour aïeul un cœur brisé.
Vivant toujours et de l'amour assoiffés.
#2
Posté 10 décembre 2007 - 01:14
Une alchimie parfois fragile entre ces trois lÃ
Je ne connait que l'amour pour faire le lien
Amicalement
#3
Posté 10 décembre 2007 - 01:17
Sanaa
Une alchimie parfois fragile entre ces trois lÃ
Je ne connait que l'amour pour faire le lien
Amicalement
merci spot pour tes commentaires. L'amour , souvent, se trouve entre raison, conviction et sentiments. surtout pour un amour impossible.
amitiés
sanaa
ps: je te souhaite un amour paisible
#4
Posté 10 décembre 2007 - 03:06
amitié
#5
Posté 10 décembre 2007 - 03:09
l'étre sans coeur n'a de raison pour vivre
amitié
trés beau chére aziza
#6
Posté 10 décembre 2007 - 04:58
bravo pour cet orage ,cette avalanche qui nous entraine dans la beaute de ce conflit permanent du coeur.j'admire ce poeme.amitie..solitairePar un soir de douleur de souffrance et de peur.
J'écoutais parler la raison, mon être et mon cœur.
La raison :
Jeunesse du corps et du visage.
Vieillesse du cœur et de l'esprit.
Des rêves fanés et des débris d'images,
La douleur a tout emporté, elle a tout pris.
L'être :
À ce moment, je ne songeais ni au bonheur ni à l'espérance.
Encore moins, Ã ma douleur et ma souffrance.
Ma voix était muette, et ma bouche gardait le silence,
Pour écouter parler mon cœur de cette blessure immense.
D'un coup, je surprends un triste regard, une larme qui coule,
Le reste est mystère ou hasard ignoré de moi et de la foule.
Oh ! Triste cœur où est ta joie ?
Qui t'a brisé et, de quel droit ?
Ouvre-toi, le silence est voisin de la mort.
Raconte- moi et tu sauras que je n'ai pas tort.
Ce soir, je consolerai ton amère souffrance.
Ce soir, je ferai renaître ton errance.
Ce soir, tu seras nourrie d'espérance.
Ce soir, on écoutera parler ton silence.
Le cœur :
Partout dans ce monde, j'ai vu mes rêves s'écrouler
Chaque peine de ce cœur, a fait couler tes pleurs.
Partout dans la terre, j'étais livrée à des conflits amers.
À chaque moment, j'étais altérée par la soif d'un amour ignoré.
Partout, j'ai suivi l'ombre de tes fantasmes et de tes songes.
Et partout, j'ai ignoré la face humaine et ses mensonges.
À chaque instant quand je voulais palpiter du bonheur et du plaisir,
Un cruel mal d'amour venait me faire souffrir.
Toi qui me demandes, ce que j'ai !
Ma douleur tu la connais !
Toi aussi tu en souffres
Et si toi tu veux l'ignorer !
Moi, je veux que tu la redécouvres.
L'être :
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
C'est un mal connu de toute la race humaine.
Même de nos géniteurs Adam et Ève.
Mais, fragiles que tous deux nous sommes.
Nous croyons que ce mal n'est connu de personne.
Tendre cœur,
Rien ne nous rend si grands ! Qu'une grande douleur.
Et pour que nous soyons guéris, ou encore soulagés.
Il faut que tu battes l'amour, et que je songe à la gaieté.
Tendre cœur,
Cœur gonflé d'amertume et qui est brisé.
Aime et tu renaîtras.
De cette souffrance, tu vas être lassé.
Et le bonheur tu le reconnaîtras.
Le cœur :
Oses-tu parler d'amour, toi qui t'es livré à ton destin ?
Crois-tu toujours, Ã ces sentiments faux et mesquins ?
Pense un instant, à ton désespoir et ta détresse.
Et tu sauras que tu en as perdu ta force et ta jeunesse.
Rappelle-toi, ma tendre maîtresse.
Lorsque tu étais noyée dans ta consternation et ta tristesse.
Celui que tu aimais se livrait à la joie et à l'allégresse.
Compte très chère aimée les maux qu'il t'a causés.
Et les chagrins que je n'ai pu apaiser.
Et dis-moi s'il est encore possible que je me fie à ce traître !
L'être :
Tes paroles m'ont fait frémir.
Comment ai-je pu oublier cette blessure ?
Ce traître, il faut le maudire.
Et l'amour, il faut le laisser mourir.
Honte à moi qui voulais encore à cet amour sourire.
Cet amour qui m'a fait perdre la raison.
Comment ai-je pu croire à ces douloureux plaisirs ?
Alors que j'ai vu de mes propres yeux la trahison.
Je maudis cet amour qui a brisé mon cœur sans défense.
Et a violé sans pitié son innocence.
Le cœur :
Oh ! Ma tendre affidée.
Toi qui voulais être ma consolatrice.
Tu es devenue ma complice.
Et de mes reproches tu es triste.
Ne te livre pas à la colère, tu as tort.
Ne repense pas le passé ne pleure pas.
À qui perd tout, Dieu reste encore.
Dieu est là -haut et l'espoir ici-bas.
La raison.
La fleur pou être épanouie,
Elle doit être arrosée.
Et pour vivre et goûter à tous les plaisirs,
L'homme a besoin de pleurer.
La joie a pour aïeul un cœur brisé.
Vivant toujours et de l'amour assoiffés.
#7
Posté 10 décembre 2007 - 05:03
bravo pour cet orage ,cette avalanche qui nous entraine dans la beaute de ce conflit permanent du coeur.j'admire ce poeme.amitie..solitaire
merci mon ami. Au plaisir de te lire.
sanaa
#8
Posté 10 décembre 2007 - 05:21
merci mon ami. Au plaisir de te lire.
sanaa
alors,lis moi tout de suite:retour du guerrier,je veux ton avis, ne m'en veux pas pour ce language entre frere et soeur..solitaire