La beauté, la laideur, le sentiment des heures
Flottent dans la fumée et singent la pesanteur
Qui dépasse du bonheur.
Il penche vers la quête, oriente un air rieur
Mais l’ampleur de la tâche en pétrifie l’ardeur
Et lui ternit les joues qu’il lui tend sans pleurer.
J’ai le teint gris, le cœur, l’envie et l’incurvé
Je n’ai pas le saisi, la force et l’intérieur
Hauts et clairs aujourd’hui, pour avaler les peurs
Qui enveloppent un corps dit et parti et tombeur.
Peut-être irai-je demain contempler la pâleur
D’une mer qui, dégourdie, amplifie l’extérieur
De ma vie d’amour plein.
Quant à mes intestins je crois qu’ils s’articulent
Peu à peu vers l’écrit qui me donnera le jour.
Le roman a besoin, d’une tête, de pieds, de mains
D’une bonté savonneuse, du dessin étoilé
D’un éclat de labour, la lumière étonnée
Qui franche et délicate autorise ou détourne
Les notes tapissières d’exploser le certain.
Qui de jurer Qui donc, ira chercher le monde ?
En aimant je découvre la beauté d’être humain
En écrivant j’éprouve la joie qu’être n’est un.