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Petit Aylan

Aylan dérive bateau la mer

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4 réponses à ce sujet

#1 Invité_marlène__*

Invité_marlène__*
  • Invité

Posté 26 octobre 2015 - 11:32

A la dérive de ce bateau

Et de ces flots depuis Kobané

Vivre pour toi, c'était trop beau

Toi et tant d'autres, Petit Aylan

Poulbot sans vie sur cette plage

De Bodrum mais plus fort que tout

Tu graveras en nous ton image

Insoutenable et sans rajout

 

La mer t'a jeté à la face du monde 

Comme pour crier qu'il est immonde

 

                 Marène



#2 hasia

hasia

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Posté 26 octobre 2015 - 01:42

"Sa petite vie"

 

demeurera

 

longtemps,

 

très longtemps,

gravée

 en nos coeurs...

hasia



#3 Victorugueux

Victorugueux

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Posté 26 octobre 2015 - 02:27

C'est vraiment bizarre...Oui très bizarre que vous ne voyez

Que cette photographie dans les médias que vous lisez

Alors qu'il suffit de regarder un peu partout autours de vous

Pour voir des choses horribles ou même des horreurs



#4 hasia

hasia

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Posté 26 octobre 2015 - 06:49

C'est vraiment bizarre...Oui très bizarre que vous ne voyez

Que cette photographie dans les médias que vous lisez

Alors qu'il suffit de regarder un peu partout autours de vous

Pour voir des choses horribles ou même des horreurs

 

 

Apprécier la clarté et/ou la finesse d'un poème

ne signifie exclure en rien l'ailleurs du cadre.

hasia



#5 Pas radis

Pas radis

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  • Une phrase ::La poésie ? Et si elle existait encore ....

Posté 26 octobre 2015 - 08:05

 

 

Apprécier la clarté et/ou la finesse d'un poème

ne signifie pas exclure en rien l'ailleurs du cadre.

hasia

 

Bonjour Hasia,

 

Daniel Fléau a écrit une très belle phrase dans un ordre similaire, je cite, qu'il m'en pardonne si possible :

 

" Beauté nous qui sommes en-dehors 
Du cadre de la photo mais assez humain. "

 

L'absurdité sociale est un puit sans fond le couvrir d'une planche suffira-t-il à supporter les tonnes de déchets de nos contemporains ; j'en doute.

Il n'y a pas de photos ici c'est un cri du cœur pas une merde médiatique.

Cette femme s'insurge et pleure comme pleurent certains sur les abattoirs d'Alès.

La sensibilité est-elle mesurable en temps une heure, un jour, un mois ?? Dois-je découvrir que l'horreur peut-être répertoriée dans les rayons de la mort.

Je crois qu'il serait bien séant de poser la question aux victimes ... Enfin ceux qui peuvent encore répondre.

 

Bien cordialement votre,

Philippe.





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