D'une larme aux beaux yeux
Va, avance, Ô Driade.
Sur un fleuve au court vieux
Qui s'étend de myriade.
Danse et chant béliqueux
Recouvrent la tyrade,
Qui se meurt au doux creux
Dans un balet de cascade.
Jamais plus fabuleux
Que la belle accolade,
Sous l'étoile et les cieux
Où la mer se balade.
En mon coeur si heureux
Qui retrouve Escapade
Qu'en baignant de soyeux
Son offrande à Thyade.
Douce Noyade