"Il y avait un hôtel ici
L'avenir a des yeux
Car parfois
Il les ferme
J'ai laissé
Sur cette vitre new-yorkaise
Une trace de doigt
J'irai peindre vos falaises
Si jamais quelqu'un la nettoie
Qui a fait la chambre ?
Je cherche un laveur de souvenirs
Rendez-moi ces clés
Que je vous ai laissées
Par erreur
Rendez-moi ces nuits d'été
Dont je sens encore l'odeur
Le gérant s'en est allé
Une serveuse dans ses valises
Éclairez-moi donc ces murs
Qu'on y voie comme en plein rêve
Tel un coucher de framboise
Fleur cannelle et simple fraise
Faut-il ainsi mademoiselle
Il y a sur vos murs de lin
Une cendre de carrousel
Un peu de vous qui m'appartient
Vous avez un motel plus loin
Je ne dors que dans des bras
Et encore..."

Dame de carreau
Débuté par Tizen, déc. 12 2007 09:50
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 décembre 2007 - 09:50
#2
Posté 12 décembre 2007 - 11:09
Joli coup de plume, un tempo, un légèreté, c'est sympa, ludique, ça se relit bien. Chouette, vraiment, à mon goût.
#3
Posté 14 décembre 2007 - 05:44
- Juste -
* Un doigt qui laisse une trace
comme un matin blanc
et son empreinte
au pas de la porte. *
Où s'arrête elle ?
L'aime.
* Un doigt qui laisse une trace
comme un matin blanc
et son empreinte
au pas de la porte. *
Où s'arrête elle ?
L'aime.
#4
Posté 20 décembre 2007 - 03:54
> ~wldp~ : C't'un plaisir partagé madame-oiseau-elle et bien plus même, un retour nécessaire vers un endroit à découvrir.
Fait du bien de vous croiser, votre 'vers citeur' (oui-oui me souviens^^)
> Kalash Nikov : La fluidité dans le libre n'a pas toujours été simple à trouver, du lourd-léger alors.. merci
> anneLyse : Merci de l'arrêt sous ces mots et de l'accueil, c'est apprécié, oui.
> F * : Juste oui, j'reprends vos mots moiselle, parce que les miens se sont enfuies, trop évanouis sans doute.
Le droit de juste poser un 'tit doigt sur le coté de la main, qu'on s'y accroche en silence.. *plouf*
Fait du bien de vous croiser, votre 'vers citeur' (oui-oui me souviens^^)
> Kalash Nikov : La fluidité dans le libre n'a pas toujours été simple à trouver, du lourd-léger alors.. merci
> anneLyse : Merci de l'arrêt sous ces mots et de l'accueil, c'est apprécié, oui.
> F * : Juste oui, j'reprends vos mots moiselle, parce que les miens se sont enfuies, trop évanouis sans doute.
Le droit de juste poser un 'tit doigt sur le coté de la main, qu'on s'y accroche en silence.. *plouf*
#5
Posté 20 décembre 2007 - 04:30
Jolie mise entre guillements, comme une citation de la mémoire...
Bienvenue.
Bienvenue.