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[nacer guidoum]

Le printemps


En ce matin doux du début d’avril,
Les fragrances des bourgeons et de la terre,
Egayent ma chambre, parfument son atmosphère
Pour me réveiller d’un sommeil fébrile.

Les rayons de soleil et sa douce lueur
Réchauffent la pièce et stimulent ma ferveur .
Je sursaute de mon lit, comme un enfant de chœur
Pour contempler, de la fenêtre, toute cette splendeur
De la nature gaie et embellie par mille fleurs.

Le printemps s’installe comme un seigneur.
Son royaume est vaste, verdoyant et ensoleillé.
Les oiseaux chantent et voltiges tout fiers.
L’eau claire et limpide chante dans la rivière,
Un récital doux qui semble réveiller la forêt.

Le menton sur mes mains jointes , le regard lointain,
Je suis resté, devant ma fenêtre, des heures et des heures
A admirer ce beau paysage qui semble revenir de loin,
Après un rude hiver qui a aussi son charme et ses petites lueurs.
Chaque saison a ses secrets et ses amoureux, j’en suis certain.
Et je fais obole de ce poème à la nature pour réchauffer tous les cœurs.


A tous les défendeurs de la Nature.