C'était le temps des riens, d'un bonbon qui fond dans la main, d'une tâche de sucre rouge sur la jupe sans qu'elle n'entache la vie. L'insouciance courait les blés et nous étions comme deux gosses se tenant naïvement la main loin des gueules de métro.
L'herbe folle poussait sur nos trottoirs, sais-tu qu'aujourd'hui elle est devenue payante ?
Le silence brodé au noir envahit la dentelle d'un ciel blanc
Et il s'étend de tes petites épingles à rêves
Jusqu'au bout de mes doigts marionnettistes.
La passion assassine est si forte
Qu'elle peut tuer un coeur déjà mort.
J'ai gravé nos noms sur la stèle de la saison blanche, je voulais aussi déposer quelques fleurs sur nos souvenirs mais le laid sur du beau ne me semblait pas approprié à nous.

Le temps des riens.
Débuté par F *, déc. 16 2007 11:37
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