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CORRIGE
A l’aurore grise, où notre esprit chancelle,
J’ai regardé se redessiner mon jardin
Qui se colorait dans le froid et clair matin,
De nuances où tous les pastels étincellent.
Là , J’ai surpris sous la modeste tonnelle,
Juché sur le bras du fauteuil de vieux rotin,
Un rouge-gorge offrant son chant argentin.
Et s’est enfuie ma plainte sempiternelle !
Pourtant rien de changé ; tout était comme avant !
Le mistral avait brossé le Vercors et ce vent
hérissait les plumes de l’oiseau tranquille.
Ma rue s’éveillait et je voyais au loin la ville
Allumer les lampes aux carreaux qui brillent
Et dans l’air flottait l’arôme du réséda
Et peu à peu mon chagrin à la joie céda.
Ce jour s’offrant à moi sous ses nuées roses
Me fit penser à de surprenantes choses.
Et je me sentis vivante comme l’humble fleur
ouvrant sa corolle et ne pensant pas encor
Que demain hélas la visitera la mort

A L'aube grise
Débuté par ELYSE, déc. 16 2007 05:32
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 16 décembre 2007 - 05:32
#2
Posté 16 décembre 2007 - 05:51
J'ai assez bien aimé, merci pour la lecture.Amitiés
#3
Posté 16 décembre 2007 - 07:06
J'ai bien aimé.
De sincères encouragements pour vous.
De sincères encouragements pour vous.
#4
Posté 16 décembre 2007 - 07:13
En reponse aux chants des oiseaux
un simple regard reveur
taillade aux ciseaux
un lendemain meilleur.
Mais rien n est immuable
et demain tout reste a changer
l espoir bien que miserable
peut parfois tout arranger...
un simple regard reveur
taillade aux ciseaux
un lendemain meilleur.
Mais rien n est immuable
et demain tout reste a changer
l espoir bien que miserable
peut parfois tout arranger...
#5
Posté 16 décembre 2007 - 07:26
Merci pour ce moment de calme. C'est bien vrai que la poésie est faite pour être entendue.
