Absence I
Les râles nouveaux ont disparu
et au milieu de la douleur
la peur, le froid
puis l’immense repos
apparaît, parfois, dans un détour, dans un méandre,
une fosse
un vaste champ
et des mottes bleues de terre sauvage.
L’absence ravage et semble relever toute chose
les débris de feuillage révèlent
des forêts d’écran
dissimulant un marasme
et les tombes de se creuser au fond, tout au fond.
Absence II
La tendresse n’y fait rien. On se fait à tout sauf à cette absence, toujours repoussée un peu plus loin. Comme par magie. Par enchantement. Disparition du rêve. Abolition de l’objet, de l’espace. Disparition du monde.
C’est comme un grand torrent de vide.

absences
Débuté par bat, déc. 17 2007 04:09
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