Près des docks, les effluves d’iode
Bercent ses cheveux, où les goélands
Témoignent de son triste exode
D’un chant mêlé aux relents de merlan
Sa poitrine bat encore lentement
Soulevant sa bouteille légère
Il revient à nous un court instant
La misère plombe ses paupières
De sa moitié il traîne un refrain
Pour l’oublier il cherchait un chemin
Dans la brume des faubourgs éthérés
Il s’abandonne de son propre gré,
Laissé aux ombres où il repose
A chaque jour il suffit sa prose

L’assoupi du port
Débuté par _Myosotis_, déc. 17 2007 08:41
Aucune réponse à ce sujet