Jardin des Hespérides
Mise en appétit par un été précoce
Laisse-là danser ta plume amoureuse
Toute à son tendre dimanche de noces
Beni par une nature généreuse
Qui fait de sa dot des fleurs jusqu'à l'écorce
Sur cette blanche nappe, tes cabrioles,
Peinant à les saisir, mon œil, attendri
Par le bal des invitées les plus frivoles
Leur lente musique résonne, m'assourdit,
Aveugle aux douces nymphes qui me frôlent
Ne t'arrête pas et témoigne encore
D'un bonheur si simple, pourtant si fragile
D'un jardin où poussent aussi les pommes d'or
Découvrant au colosse ses pieds d'argile
Qu'il me parvient comme les rayons de l'aurore

Jardin des Hespérides
Débuté par _Myosotis_, déc. 18 2007 07:23
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