L'élytre
D'une geôle ambulante
Et d'espaces sans compas
Où promener l'effroi
Qui hante sa beauté,
A la recherche d'un dieu
Qui veuille libérer
Les mystères cachés
Sous les étoffes d'Ithaque.
Serait-ce pour la châtier
De ce rêve insensé
Que l'Ouvrage imparfait
La couvre de chaînes,
Punissant avec elle
L'être fatras qui la porte ?
La tour du rêve est l'être,
Une fournaise incapable,
Où l'effroi et la beauté
Sondent l'ivoire orangé
D'une richesse éternelle
Qu'ils voudraient partager
Mais qui reste à jamais
Comme eux, prisonniers,
De l'être fatras qui les porte.