Voilà que se dresse devant moi l'escalier de l'infini,
Devant lui je sens que l'espérance en la vie est finie,
Et si plus avant je viens de quitter la blanche colombe,
Maintenant ma vision ne s'étend que sur des noires tombes.
Tout là haut,plus loin encore,j'imagine l'allégorie,
Qui me voyant monter les marches du supplice,me sourit,
Où es-tu( )mon Amour toi par qui je fus comdamné,
A rejoindre,pour l'éternité,le village des damnés?
Je vois défiler,en moi,ce qui fût mon pénible passé,
Sachant que c'est pour tout ces sentiments que j'ai trépassé,
Et si je revois encore les temps merveilleux où tu m'aimais,
Je n'ai du regret que pour le bel enfant que je ne t'ai pas fais.
Rien désormais ne peut enrayer la machine du temps,
Si j'ai aimé dans mon existence,voilà déjà bien longtemps,
Car,plus je monte à la rencontre de cet allégorie,
Je sens,en moi,disparaître les bons souvenirs de ma vie,
Avant que mes pensées s'effacent à jamais de la terre,
C'est à toi que j'adresse enfin mes prières,mon père,
Racontes lui qu'aprés tout il valait peut être bien mieux,
Je n'entends plus,je ne vois plus,je t'aime( )oh mon dieu.

VISIONS D'OUTRE-TOMBE
Débuté par CELUI QUI SAIT, mars 23 2007 05:03
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