Il s'évade et émet de loin ses rais auburniens
Et les déploiements hasardeux du vent épris
S'accroupissent lentement sur les vastes lits
Qui suaient autrefois sous les répits aoûtiens.
Aisément, les buissons, les flots et les petits riens
Se réchauffent, se raniment de leurs léthargies
Et scintillent merveilleusement devant les défis
Que l'hiver perd en suant sous ces rais forains.
Serein, le jour naquit sur les soies écarlates
Qu'étalait l'aube sur les ailes des vastes strates ;
Emplis, les oiseaux signalaient l'éveil, des latrines
Qui rhabillaient les baliveaux, et les fins roseaux,
Et la ferveur que peignait l'épris de fines mines
Peignait prestement l'été des jours nouveaux.
hamid khenat.