Aujourd'hui,je me suis rencontré,seul face au silence.
Je n'ai rien dis afin de préserver son absente présence.
Sa précédente prestance prolongé m'évoque tant d'insouciance.
Les bruits de moi et d'autrui ne me gardent que trop peu de répit.
Sans abri je me retrouve étourdis,puis,tourne aux conflits.
Combien de jours de pluies chassent les matins en place des nuits ?
S'enfuient des heures,perte de saveur,Ã la hauteur de chaque pleurs.
Les horreurs du chaos qui me poursuit misent tous leurs joueurs.
Odeurs de frayeurs,ôde des dévastateurs
Mes os,mon sang,ma chair,ma sueur,mes mots.
Je repose tous mes sens,calme silence,vient mon repos.
Les images d'hier ainsi inanimé,l'imaginaire flotte,danse dans les airs.
Les refrains de complaintes ne sont plus que lointain point de repère.
Je me prélasse,soleil,sable chaud,du moins je l'espère.
Dans ma bulle,nul monde de vipères,je refais l'univers.
L'utopie du calme non-éphémère se crée sous mes yeux.
Mes fabuleuses chimères m'apprennent peu à peu de rêver mieux.
Le scabreux et l'odieux deviennent valeureux.
Les blessures du passé,présentent leurs voeux du futur,que j'écris mur à mur.
Comme la vie est belle quand je compose les stuctures !
Un architecte someille en moi,je dessine les lignes les plus pures.
Ô si tout était si facile.
Des marques,des stigmates sur moi,en mon âme,traces indélébiles.
Je ne peux vivre dans un lieu imaginé,microscopique île.
J'existe en ville,en fait,je pense plutôt que je subsiste.
Bon ça y est,il fallait que je sois triste.
Sous mon intimité,la tranquilité ne marche jamais plus qu'un petit tour de piste.
J'ai beau l'encourager,lui dire de rester,que je veux la conserver.
Elle me quitte et ose tout juste me regarder.
Quand je la reverrai,l'orgueil me quittera,Ã genoux je l'implorerai.
Reviens,je suis tellement bien quand tu es là !
Tu me prêteras ton canevas,je dessinerai ton aura.
Pourquoi tu ne restes pas ?
bonne journée,michel
