SUR UNE PAGE BLANCHE
Quelques mots déposés sur une page blanche
Au bazar des non dits dans le noir de l’absence
Des souvenirs qui vont chercher dans le silence
Cet amour délaissé qui glisse sur sa planche.
C’est un oiseau meurtri descendu de sa branche
Dans le gel d’un printemps sans espoir de pitance
Comme un cœur égaré qui se sent en partance
Sur le chemin désert d’un malheureux dimanche.
Aubade d’un printemps triste déconfiture
Les mains ne trouvent plus sur le bord de leur couche
Le désir des corps et les mots dans leur bouche
Qui avaient mis le feu dans leur belle aventure.
Dans ces mornes saisons quand le brouillard s’épure
Dans le petit matin elle est froide la douche
Le plaisir met les bouts quand plus rien ne le touche
Quand le rêve est cassé, quand le regret perdure.
L’habitude parfois dicte sans impudence
Ces quelques mots écrits sur une page blanche
Mouillée par le chagrin d’une larme qui s’épanche
Pour un amour défait qui n’a pas eu de chance.

sur une page blanche
Débuté par jc-blondel, mars 02 2007 11:47
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 mars 2007 - 11:47
#2
Posté 03 mars 2007 - 08:35
Au moins nourrit de cet amour malheureux... Ce joli texte!
A bientot!
A bientot!
#3
Posté 08 mars 2007 - 03:12
merci mon cher comte
de t'etre arrete sur ces quelques mots
amicalement
jean claude
de t'etre arrete sur ces quelques mots
amicalement
jean claude
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:30
Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ; Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre Modulait sous le ciel le grand hymne d'amour ; Où, debout sur la plaine, il entendait autour Répondre à son appel la Nature vivante ; Où les arbres muets, berçant l'oiseau qui chante, La terre berçant l'homme, et tout l'Océan bleu Et tous les animaux aimaient, aimaient en Dieu !
#5
Posté 17 mars 2007 - 12:54
– Oui… mais, comment ça ? fit, littéralement saisi, le fonctionnaire dont les yeux faillirent sortir de leur orbite — et son visage exprima séance tenante quelque chose de révérant et de soumis, de paniqué même.