L'hébétude qui se dessine à l'horizon, profonde
Vouait jadis de longs repos à tous les nautoniers
Qui partaient avant l'aurore, étreindre le monde
Perdu à jamais, sous les squames des flots minés.
La tristesse qui inocule derrière son linceul noir,
Les efforts des moments tueurs, de tons saillants,
Amarrait jadis, des doutes aux égards des regards
Que jetaient à l'eau leurs émues compagnes, béants.
Le sort durcit sa trempe sous l'apanage des bises,
Et laissaient ces épouses ronflantes loin de l'éveil
Ne leur accordant ni grand somme ni belles prises
Quand il leur rouvre leurs mirettes avant les abeilles.
L'écueil durcit son écorce entres les légères houles
Et peignait lentement ses leurres dessous le silence
Qui laissait leurs chants dominer l'allure qui roule
Les brises salées sur les rivages de leurs enfances ;
Et l'absence leur annonçant souvent un long deuil
Se rallongeait et laissait en son néant des orphelins
Ne pouvant l'emplir ni de ce qui dépasse leurs seuils,
Ni de ce qu'ils voient matin et soir sur leurs chemins.
moi hamid khenat.

témoignage et description. par moi hamid khenat.
Débuté par
Invité_khenatermite_*
, déc. 25 2007 05:02
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#1
Invité_khenatermite_*
Posté 25 décembre 2007 - 05:02