
l'attente
#1
Posté 26 décembre 2007 - 11:55
Se tenir là entre ciel et terre,
Contempler,méditer et ...attendre ;
La meditation du coeur commence par l’attente,
Le remugle interieur est balayé,
Il ne reste plus qu’une prière,pure et silencieuse,
Qui offre la formidable empreinte,
De nos manques,
De nos faiblesses aussi,
De ce vide intersidéral,créé par notre besoin d’amour,
Suspendre le temps,et contempler l’invisible,
Contempler au fond de soi le tout autre,
Contempler au tréfond de son coeur,
Celui qui contient tout l’univers ;
Entendre au fond de soi cette mélodie,
Qui invite à une noce divine,
Une joie immense nous submerge,
Et nous fait découvrir soudain,
Qu’en quelque lieu que nous nous trouvions,
Dans quelque malheur,
Ou dans le plus terrifiant désèrt,
Nous ne sommes jamais seuls,
Nous éprouvons la sensation d’une nouvelle naissance,
D’une refonte alchimique du moi,
La douceur inéffable d’un déliceux abandon,
Cet abandon auquel nous osons si rarement,
Nous livrer entre humains,
Chez qui règne encore le jeu de la compétition,
Du charme obligatoire et de la possèssivité ;
Et soudain,sans le vouloir,
Pleurer de douces larmes de joie,
Lorsque son amour nous frôle,
Nous nous sentons enfin acceptés,
Tels que nous sommes,
Ressentir le bonheur de cette brûlure indéfinissable,
La légèreté de cette présence tant recherchée,
Puis de nouveau le poids de l’absence,
Mais garder au fond de soi,pour l’éternité,
Le goût,le souvenir de ce moment inoubliable,
Sentir l’empreinte de son pied,
Sur le sable vierge d’un rivage en nous,
Que l’on croyait ignorer,
Preuve tangible pour nous seuls,
De son passage,de sa visite ;
Et l’attendre dans cette certitude que tout dément,
Pourtant gravée en nous,indélébile ;
Attendre à la limite,entre le sable et l’eau,
Entre le ciel et la terre,
Entre deux rives,
Entre deux mondes,
Entre deux vies,
Rien ne sera plus comme avant,
Le chant des oiseaux,
Le bourdonnement des abeilles,
Le rire des enfants,
Les fleurs du pommier,
Cette caresse maternelle douce et apaisante ;
Tout cela ne sera qu’un écho nostalgique,
Un appel,un souvenir de l’instant sublime,
Où le bonheur s’est dilaté à la taille de l’univers,
La vie n’est plus que l’attente sereine,
De son retour.
#2
Posté 27 décembre 2007 - 12:00
Se tenir là les yeux clos,
Se tenir là entre ciel et terre,
Contempler,méditer et ...attendre ;
La meditation du coeur commence par l'attente,
Le remugle interieur est balayé,
Il ne reste plus qu'une prière,pure et silencieuse,
Qui offre la formidable empreinte,
De nos manques,
De nos faiblesses aussi,
De ce vide intersidéral,créé par notre besoin d'amour,
Suspendre le temps,et contempler l'invisible,
Contempler au fond de soi le tout autre,
Contempler au tréfond de son coeur,
Celui qui contient tout l'univers ;
Entendre au fond de soi cette mélodie,
Qui invite à une noce divine,
Une joie immense nous submerge,
Et nous fait découvrir soudain,
Qu'en quelque lieu que nous nous trouvions,
Dans quelque malheur,
Ou dans le plus terrifiant désèrt,
Nous ne sommes jamais seuls,
Nous éprouvons la sensation d'une nouvelle naissance,
D'une refonte alchimique du moi,
La douceur inéffable d'un déliceux abandon,
Cet abandon auquel nous osons si rarement,
Nous livrer entre humains,
Chez qui règne encore le jeu de la compétition,
Du charme obligatoire et de la possèssivité ;
Et soudain,sans le vouloir,
Pleurer de douces larmes de joie,
Lorsque son amour nous frôle,
Nous nous sentons enfin acceptés,
Tels que nous sommes,
Ressentir le bonheur de cette brûlure indéfinissable,
La légèreté de cette présence tant recherchée,
Puis de nouveau le poids de l'absence,
Mais garder au fond de soi,pour l'éternité,
Le goût,le souvenir de ce moment inoubliable,
Sentir l'empreinte de son pied,
Sur le sable vierge d'un rivage en nous,
Que l'on croyait ignorer,
Preuve tangible pour nous seuls,
De son passage,de sa visite ;
Et l'attendre dans cette certitude que tout dément,
Pourtant gravée en nous,indélébile ;
Attendre à la limite,entre le sable et l'eau,
Entre le ciel et la terre,
Entre deux rives,
Entre deux mondes,
Entre deux vies,
Rien ne sera plus comme avant,
Le chant des oiseaux,
Le bourdonnement des abeilles,
Le rire des enfants,
Les fleurs du pommier,
Cette caresse maternelle douce et apaisante ;
Tout cela ne sera qu'un écho nostalgique,
Un appel,un souvenir de l'instant sublime,
Où le bonheur s'est dilaté à la taille de l'univers,
La vie n'est plus que l'attente sereine,
De son retour.
Que c'est beau ! magnifique! bravo je comtemple ce poème en le lisant
Amitiés
#3
Invité_souris_*
Posté 27 décembre 2007 - 09:44
On peut dire que tu as aimé, moi aussi, et surtout ton poème.
Amicalement
Souris
#4
Posté 27 décembre 2007 - 10:21

Mysticisme ou évangélisme ?

#5
Posté 27 décembre 2007 - 01:01
QUEL MAGNIFIQUE RETOUR DE NOTRE GRAND SOUFI,MERCI DE CETTE MERVEILLE,SOURCE DE FOI QUI RECHARGE NOS ESPRITS POUR UN NOUVEAU DEPART DANS NOTRE COURSE A LA PERFECTION,NOTRE RAISON DE VIVRE,AMITIE,SOLITAIRESe tenir là les yeux clos,
Se tenir là entre ciel et terre,
Contempler,méditer et ...attendre ;
La meditation du coeur commence par l'attente,
Le remugle interieur est balayé,
Il ne reste plus qu'une prière,pure et silencieuse,
Qui offre la formidable empreinte,
De nos manques,
De nos faiblesses aussi,
De ce vide intersidéral,créé par notre besoin d'amour,
Suspendre le temps,et contempler l'invisible,
Contempler au fond de soi le tout autre,
Contempler au tréfond de son coeur,
Celui qui contient tout l'univers ;
Entendre au fond de soi cette mélodie,
Qui invite à une noce divine,
Une joie immense nous submerge,
Et nous fait découvrir soudain,
Qu'en quelque lieu que nous nous trouvions,
Dans quelque malheur,
Ou dans le plus terrifiant désèrt,
Nous ne sommes jamais seuls,
Nous éprouvons la sensation d'une nouvelle naissance,
D'une refonte alchimique du moi,
La douceur inéffable d'un déliceux abandon,
Cet abandon auquel nous osons si rarement,
Nous livrer entre humains,
Chez qui règne encore le jeu de la compétition,
Du charme obligatoire et de la possèssivité ;
Et soudain,sans le vouloir,
Pleurer de douces larmes de joie,
Lorsque son amour nous frôle,
Nous nous sentons enfin acceptés,
Tels que nous sommes,
Ressentir le bonheur de cette brûlure indéfinissable,
La légèreté de cette présence tant recherchée,
Puis de nouveau le poids de l'absence,
Mais garder au fond de soi,pour l'éternité,
Le goût,le souvenir de ce moment inoubliable,
Sentir l'empreinte de son pied,
Sur le sable vierge d'un rivage en nous,
Que l'on croyait ignorer,
Preuve tangible pour nous seuls,
De son passage,de sa visite ;
Et l'attendre dans cette certitude que tout dément,
Pourtant gravée en nous,indélébile ;
Attendre à la limite,entre le sable et l'eau,
Entre le ciel et la terre,
Entre deux rives,
Entre deux mondes,
Entre deux vies,
Rien ne sera plus comme avant,
Le chant des oiseaux,
Le bourdonnement des abeilles,
Le rire des enfants,
Les fleurs du pommier,
Cette caresse maternelle douce et apaisante ;
Tout cela ne sera qu'un écho nostalgique,
Un appel,un souvenir de l'instant sublime,
Où le bonheur s'est dilaté à la taille de l'univers,
La vie n'est plus que l'attente sereine,
De son retour.
#6
Posté 30 décembre 2007 - 02:06
Quel plaisir cette... attente !
Un retour céleste et douceureux AngelHeart...
Bise. Amitiés.
...
#7
Posté 14 janvier 2008 - 10:37
Que c'est beau ! magnifique! bravo je comtemple ce poème en le lisant
Amitiés
je contemple aussi vos mots,ils font enormement plaisir,merci d'avoir lu et aimé.amitiés sincères
celui qui n'a pas aimé,n'a pas vécu,amitiés chère sourisBravo, Angelheart,
On peut dire que tu as aimé, moi aussi, et surtout ton poème.
Amicalement
Souris
merci cher ami,mais je ne peux me pretendre soufi,c'est une station tres élevé,pour l'atteindre il me faudra une autre naissance,je peux juste dire que je suis un sympathisant de cette voie merveilleuse.amitiés sincèresQUEL MAGNIFIQUE RETOUR DE NOTRE GRAND SOUFI,MERCI DE CETTE MERVEILLE,SOURCE DE FOI QUI RECHARGE NOS ESPRITS POUR UN NOUVEAU DEPART DANS NOTRE COURSE A LA PERFECTION,NOTRE RAISON DE VIVRE,AMITIE,SOLITAIRE
toujours les mots qu'il faut,merci padej.bisous et amitiés...
Quel plaisir cette... attente !
Un retour céleste et douceureux AngelHeart...
Bise. Amitiés.
...
mysticisme ou évangélisme,quelle est le difference?je n'en vois aucune,car tous les chemin mènent à rome,toutes les rivières mystiques vont vers le meme océan,d'où tout vien,tout va et ira,amitiés sincères lucretius.Que voilà expérience et perception mystiques éloquemment rendues.
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Mysticisme ou évangélisme ?