Le parc des attractions inverses. Poisson volant.
L'opposé en rival le temps d'un tour. Juste un tour maman!
Le néon fuse sur le manège à la dérive. Incontinent,
mon carosse s'insurge du mauvais temps, des nombres en simili coton.
L'espoir d'ondes filantes sur le compte d'étoiles.
La vérité est ailleurs disait l'autre à moins que
ce soit ses personnages. La peinture de la poignée s'écaille.
Je goûte des vagues aux contours se floutant bien au-delà. Une verrière se mue
par le corridor. Les luttes se croisent au devant de cris étouffés.
Les rangées se coordonnent à la traîtrise charmante de nos sens.
A portée d'espace vital, deux utilités valables sur les échelles humaines,
sur l'héritage de ce culte du cargo,
vacillent en spirales irradiantes. Hypnoclip pulsatile
parcourant les dédales immenses de mon inner-child.
C'est un tout,
ta rime chiale,
les ciseaux technicolor la mutile.
Absous du premier grand verrier boursouflé de fleurs mal odorantes,
trois pellicules équitables sont surexposées et vierges de décibels.
Les horloges sont molles,
supportées par l'image lointaine d'un miroir à la gare de Perpignan.
Pluie d'aquarelles et usine à rêves. Le mascara ne coule plus,
remonte les cascades d'une gravité colère, hantée. Volontaire de la pensée.
L'homme en porte la mention contraire.
La ville et ses choses.
Marcher debout sur la tête, dans la quête d'espèces toxiques.
Picore la tête des géants de mardi gras.
Deux rêves,
quatres vents,
huis clos.
La mienne en complément, la peur est un objet.
Le direct est sans menottes.
Je m'assois à l'arrière d'un train fantôme
perdu dans les méandres de fortunes diverses. Nous cherchons tous la sortie.
Est-on vraiment ensemble.
D'une rivière de châles moqueurs s'enveloppent les êtres singés d'eaux côtoneuses
oú les poissons de laine suivent les fils d'Ariane le long de rives matelassées.
Le roi du monde est un silure.
C'est sans doute quelque chose.
Moi je m'y vois,
je suis le roi.
Un poisson chat.

L'enfant roi
Débuté par FlyingK, août 23 2016 11:44
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