
VIOLENCE
Débuté par miklo, déc. 29 2007 05:15
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 29 décembre 2007 - 05:15
La violence toujours latente,
Toujours prête à exploser...
La terrible attente
De l'orage qui n'en finit plus de gonfler...
Et c'est la débâcle sauvage,
Les mots acerbes déferlant,
Les gestes brusques et méchants
Qui cassent tout sur leur passage
Et qui la frappent au visage!
Il crie, il frappe, il continue
Et rien ne l'arrête plus.
Il déverse son trop plein de rage
Et, Ã la fin de ce carnage,
Il pleure et s'excuse sans fin...
Elle tremble et elle a peur
De ce colosse, de ce sans-coeur.
Un jour, il la tuera, c'est certain,
Ce sera peut-être demain...
Mais, quand elle le voit pleurer,
Elle oublie tout et le console,
Et, convaincue qu'elle l'a mérité,
Lui pardonne, pleure et se désole.
Elle ne pense qu'Ã la mort
Qui la sortira de ce cauchemard,
De cet enfer, de cette horreur
Où elle ne connaît que la peur.
Il n'est plus l'homme qu'elle a connu,
Non, cet homme là a disparu.
Il était bon et plein d'esprit,
Et il était tellement gentil...
Aujourd'hui, c'est un inconnu
Qui l'humilie et qui la bat.
C'est un sadique, obscène et bas
Qui, Ã chaque jour, un peu plus,
La rabaisse et l'infantilise,
La blesse et la fragilise.
Elle n'a plus de personnalité...
Elle fait tout ce qu'il lui dit,
Et n'ose élever la voix devant lui,
Et, triste, seule et retirée,
Elle cache à tous le sombre drame,
De sa vie, de son chemin de larmes.
Et, un jour, un coup plus fort et c'est fini.
Elle est enfin libérée de lui!
Toujours prête à exploser...
La terrible attente
De l'orage qui n'en finit plus de gonfler...
Et c'est la débâcle sauvage,
Les mots acerbes déferlant,
Les gestes brusques et méchants
Qui cassent tout sur leur passage
Et qui la frappent au visage!
Il crie, il frappe, il continue
Et rien ne l'arrête plus.
Il déverse son trop plein de rage
Et, Ã la fin de ce carnage,
Il pleure et s'excuse sans fin...
Elle tremble et elle a peur
De ce colosse, de ce sans-coeur.
Un jour, il la tuera, c'est certain,
Ce sera peut-être demain...
Mais, quand elle le voit pleurer,
Elle oublie tout et le console,
Et, convaincue qu'elle l'a mérité,
Lui pardonne, pleure et se désole.
Elle ne pense qu'Ã la mort
Qui la sortira de ce cauchemard,
De cet enfer, de cette horreur
Où elle ne connaît que la peur.
Il n'est plus l'homme qu'elle a connu,
Non, cet homme là a disparu.
Il était bon et plein d'esprit,
Et il était tellement gentil...
Aujourd'hui, c'est un inconnu
Qui l'humilie et qui la bat.
C'est un sadique, obscène et bas
Qui, Ã chaque jour, un peu plus,
La rabaisse et l'infantilise,
La blesse et la fragilise.
Elle n'a plus de personnalité...
Elle fait tout ce qu'il lui dit,
Et n'ose élever la voix devant lui,
Et, triste, seule et retirée,
Elle cache à tous le sombre drame,
De sa vie, de son chemin de larmes.
Et, un jour, un coup plus fort et c'est fini.
Elle est enfin libérée de lui!
#2
Posté 05 janvier 2008 - 10:32
Triste poème mais bien fait car il traîte un sujet qui est encore presque tabou dans le monde. Celles qui réagissent à la violence des hommes sont encore minoritaires par rapport à celles qui se taisent par pudeur ou par peur. La violence est un fléau social qu'il faut cerner à l'origine. Il y a aussi certaines femmes qui battent leur mari. Amicalement Nacer
#3
Posté 05 janvier 2008 - 04:13
Triste poème mais bien fait car il traîte un sujet qui est encore presque tabou dans le monde. Celles qui réagissent à la violence des hommes sont encore minoritaires par rapport à celles qui se taisent par pudeur ou par peur. La violence est un fléau social qu'il faut cerner à l'origine. Il y a aussi certaines femmes qui battent leur mari. Amicalement Nacer
Merci de ton passage, nacer, la violence est un sujet tabou, c'est vrai, mais il faut la dénoncer. amitiés, miklo
#4
Posté 05 janvier 2008 - 04:38
Je partage l'analyse et le jugement de Nacer, le phénomène social est fort bien rendu.

#5
Posté 05 janvier 2008 - 09:35
Je partage l'analyse et le jugement de Nacer, le phénomène social est fort bien rendu.
Merci Lucretius de ton passage.Cette violence, autant physique que psychologique doit être dénoncée, mais les victimes se croient souvent responsables de la situation qu'elles vivent car leurs agresseurs les manipulent et les controlent à tous les niveaux. Elles ont aussi la honte qui les incite à se cacher. Il faut les aider et c'est pourquoi j'ai écrit ce poème. amitiés,miklo