
Viens, on part
#1
Posté 03 janvier 2008 - 04:06
Lève-toi, c’est l’aurore.
Tout le monde dort.
Lève-toi, c’est l’heure
On part sans frayeur.
Viens, tout le monde dort
Même les guetteurs
Dans le mirador.
On quitte la cité qui dort
Viens, tout le monde dort.
Ame troublée, as-tu peur
De quitter la cité
Que tu as tant haïe ?
Ame troublée, sors de ta stupeur
Bientôt , tout sera fini.
Suis-moi, n’aies pas peur.
Tout sera dans l’oubli,
Une fois la porte de la cité franchie
Suis-moi, n’aies pas peur.
Non, non je ne puis te suivre.
Pars tout seul si tu veux.
Vivre loin de la cité, je ne peux.
Sans elle, je ne me sentirai jamais libre.
Comment ça ? ce n’est pas vrai ?
Hier, tu voulais partir !
Maintenant, une fois que tout est prêt
Tu ne veux plus déguerpir !
Ici, il n’y a plus rien.
Il ne reste que les chiens
Errant dans les venelles
Il ne reste que les vauriens.
Il ne reste que les criminels.
Viens avec moi, viens.
Je ne partirai jamais d’ici.
Je chercherai mes semblables
Et nous serons unis
Pour combattre même le diable.
Nacer
#2
Posté 03 janvier 2008 - 04:12
Votre poésie est généreuse et engagée par nature.

#3
Posté 03 janvier 2008 - 05:41
Deux formes de résistance. Votre poésie est généreuse et engagée par nature. ;)
Merci pour vos appréciations qui me vont droit au coeur. Je m'intéresse aussi à ce que vous écrivez. Merci. Amicalement Nacer.
#4
Posté 03 janvier 2008 - 06:24
Viens, on part.
Lève-toi, c’est l’aurore.
Tout le monde dort.
Lève-toi, c’est l’heure
On part sans frayeur.
Viens, tout le monde dort
Même les guetteurs
Dans le mirador.
On quitte la cité qui dort
Viens, tout le monde dort.
Ame troublée, as-tu peur
De quitter la cité
Que tu as tant haïe ?
Ame troublée, sors de ta stupeur
Bientôt , tout sera fini.
Suis-moi, n’aies pas peur.
Tout sera dans l’oubli,
Une fois la porte de la cité franchie
Suis-moi, n’aies pas peur.
Non, non je ne puis te suivre.
Pars tout seul si tu veux.
Vivre loin de la cité, je ne peux.
Sans elle, je ne me sentirai jamais libre.
Comment ça ? ce n’est pas vrai ?
Hier, tu voulais partir !
Maintenant, une fois que tout est prêt
Tu ne veux plus déguerpir !
Ici, il n’y a plus rien.
Il ne reste que les chiens
Errant dans les venelles
Il ne reste que les vauriens.
Il ne reste que les criminels.
Viens avec moi, viens.
Je ne partirai jamais d’ici.
Je chercherai mes semblables
Et nous serons unis
Pour combattre même le diable.
Nacer
BEL EXEMPLE DE RESISTANCE EN DEPIT DES DANGERS,BEAU TEXTE,SOLITAIRE
#5
Posté 03 janvier 2008 - 06:51
#6
Posté 03 janvier 2008 - 08:01
Bien écrit, Nacer.
Amitiés
Brumes1
#7
Posté 03 janvier 2008 - 09:46
Pour combattre même le diable
*********
ta bien aimée à bien raison;BRUMES1 aussi....
au plaisir de te lire
#8
Posté 04 janvier 2008 - 09:28
BEL EXEMPLE DE RESISTANCE EN DEPIT DES DANGERS,BEAU TEXTE,SOLITAIRE
C'est exactement ce que je ressens. Je vous remercie de m'avoir bien compris. Amicalement Nacer
Et nous serons unis Pour combattre même le diable ********* ta bien aimée à bien raison;BRUMES1 aussi.... au plaisir de te lire
Merci pour votre sympathie. Amicalement Nacer
Partir, rester. Quel choix douloureux qui attend une réponse et n'en a aucune, car il y en a pas pour l'heure. Quel conflit de loyauté se joue ici!!Quelle souffrance l'on ressent !! Bien écrit, Nacer. Amitiés Brumes1
Merci beaucoup pour vos appréciations qui me réconfortent et m'encouragent à écrire davantage. Amicalement Nacer
C'est un dialogue tout en finesse entre deux âmes aussi indécise l'une que l'autre
Merci pour vos appréciations . Amicalement Nacer