Tu es celui qui fuit, celui qui vit caché,
Qui refuse de voir, afin de ne pas hurlé,
notre monde qui pleure, qui gémit, qui se tord,
tu pars les poings crispés, et tu songe à la mort.
Souvent tu a pensé, affronter et faire face,
Tu as tenté de suivre, de te trouver une place.
Essayant de marcher, sans regarder dehors,
en occultant tremblant, ces cris qui te dévorent.
On te traite de lâche, mais tu n'es que trop faible,
Faut-il donc être fort, insensible ou cruel?
Tu n'as pas cette foi, cette force, cette étincelle,
Pour regarder la vie, et même la trouver belle.
Alors tu vis caché, plus jamais tu ne fuit,
Réfugié mais heureux, dans une douce folie
La porte de ton esprit à jamais refermé,
de la douleur des hommes pour toujours préservé.
Pour N qui aura bientôt 26 ans...

CELUI QUI FUIT
Débuté par bonnie, janv. 04 2008 12:35
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