
L'envers du décor
#1
Posté 05 janvier 2008 - 03:14
(A la renverse)
N’en croyez rien, car malgré sa belle apparence,
Voyez de quelle façon l’effet se renverse :
Innocemment, ne veut avec moi qu’une danse,
C’est alors que, passionné, son œil me transperce.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s’efface,
Lui, sans fin, il m’enlace.
Observez pertinemment comment l’effet s’inverse,
De mon vêtement discret à son beau costume,
Sa vue, à la rencontre d’un balcon, me perse.
Au vrai charmeur, vulgarité n’est pas coutume.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s’efface,
Lui, encor, il m’enlace.
Quand dans mon cou, maladroitement son nez m’hume,
Mes doux parfums sucrés, me direz-vous, l’emportent.
Dans quelques désirs fous, violemment, il s’allume,
Là , ses mains se dispersent car mes formes l’exhortent.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s’efface,
Lui, soudain, il m’embrasse.
J’essaie de l’éloigner en toute discrétion,
Ses grands bras m’étouffant, bientôt, me feront morte.
Par quelques mots il me propose l’accrétion,
Je reste sourde aux avances de cette sorte.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s’efface,
Moi catin ? Dégueulasse !
Coralie
#2
Posté 05 janvier 2008 - 03:24
entre chaque quatrain
du récit.
Amélie.
#3
Posté 06 janvier 2008 - 12:21
L'envers du décor
(A la renverse)
N'en croyez rien, car malgré sa belle apparence,
Voyez de quelle façon l'effet se renverse :
Innocemment, ne veut avec moi qu'une danse,
C'est alors que, passionné, son œil me transperce.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s'efface,
Lui, sans fin, il m'enlace.
Observez pertinemment comment l'effet s'inverse,
De mon vêtement discret à son beau costume,
Sa vue, Ã la rencontre d'un balcon, me perse.
Au vrai charmeur, vulgarité n'est pas coutume.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s'efface,
Lui, encor, il m'enlace.
Quand dans mon cou, maladroitement son nez m'hume,
Mes doux parfums sucrés, me direz-vous, l'emportent.
Dans quelques désirs fous, violemment, il s'allume,
LÃ , ses mains se dispersent car mes formes l'exhortent.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s'efface,
Lui, soudain, il m'embrasse.
J'essaie de l'éloigner en toute discrétion,
Ses grands bras m'étouffant, bientôt, me feront morte.
Par quelques mots il me propose l'accrétion,
Je reste sourde aux avances de cette sorte.
Ô toi musique, chasse
De mon esprit sa trace !
Quand là , le fait s'efface,
Moi catin ? Dégueulasse !
Coralie
J'aime bien,Coralie...
Avec la musique,se disperse ce qui nous ronges...
Et ensuite l'on souris...
Amicalement,Michel

#4
Posté 06 janvier 2008 - 05:48
Tant mieux que cela t'ait fait sourire,
Je crois que c'est le but.
Coralie