Plus vulnérable que l'amour est bien sa flamme.
Plus dur que sa peine est l'épuisement madame.
Le temps avait déroulé sa largeur pour raccorder
Ses durées mortes jusqu'à leurs plis sans les broder.
Sa fumée avait laissé sa noirceur sur tous les fils
Qui montraient l'adresse des couleurs sur les coutils ;
Et la flamme que vous aviez allumée sur les cendres
Avait déjà connu ce bois qu'elle voulait surprendre.
La nuit veillait longtemps derrière ses noires lunettes ;
Le jour ronflait cependant sous ses soies sans tête
Et le seul témoin qu'il croisait rarement sur son chemin
Perdait ses souvenances et repartait vide avec les nains…
Cet amour qui restait sous sa carapace, plus fragile
Que l'envie le modérant jour et nuit de flammes dociles
Récupérait ses souvenirs des mains froides de l'oubli
Qui revenait de loin l'inhumer au cœur du volcan endormi ;
Et la peine qui caressait la consistance des remontrances
Caressait aussi la fragilité des souvenirs et mon essence
De fumées denses pour y laisser plus fragile, la tentation
Qui appâtait ton âme vers la noirceur en l'extinction.
Plus vulnérable que l'amour est bien ta flamme madame…
Plus dur que ta peine madame est l'épuisement de l'âme.
Le temps avait bien déroulé sa largeur pour raccorder
Toutes ses durées mortes jusqu'à leurs plis sans les broder.
Sa fumée avait aussi laissé sa noirceur sur tous les fils
Qui montraient l'adresse des représentations sur les coutils ;
Et la flamme que vous aviez allumée sur les vieilles cendres
Avait déjà connu ce bois qu'elle voulait encore surprendre.
moi farid khenat
je l'ai supprimé sur mon compte ventkhenat, mais le titre, et la date demeurent encore...