
Le bon grain de l'ivraie .
#1
Posté 05 janvier 2008 - 11:32
Nous eûmes nous aussi nos moments de délices,
Lorsque dans nos deux cœurs poussaient encore des fleurs,
La vie comme le soleil, au rythme des solstices,
Sait faire germer l'ivraie dans les champs de bonheur.
Nous avons partagé les affres des récoltes,
Recueillant plus d'une fois, moins que le grain planté,
Mais rien nous incitait, au vent de la révolte,
Tant nos âmes souriaient de se savoir aimées.
Quand certains se plaignaient du temps sec, du manque d'eau,
Nous cachions dans nos têtes des réserves d'indigo
Pour accrocher du bleu au ciel de nos espoirs.
Et si au fil du temps la terre de ce jardin
En devenant jachère, ressemble au purgatoire,
C'est qu'elle n'a pas bien su séparer le bon grain.
Moietmoi janvier 2008
#2
Invité_souris_*
Posté 05 janvier 2008 - 11:44
Tu t'arraches en attendant de séparer l'ivraie.....
"Nous cachions dans nos têtes des réserves d'indigo
Pour accrocher du bleu au ciel de nos espoirs."
Tu me touches même avant la fin de l'envoi, bravo,
Heureusement que ce n'est pas la bataille navale.
Amicalement
Souris
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#3
Posté 05 janvier 2008 - 12:39
#4
Posté 05 janvier 2008 - 01:47
Ton histoire que tu voulais intemporelle n'était pas la vraie,
L'espoir d'un lendemain en diaprure d'un nouveau bonheur
Te donneras une autre possibilité aux couleurs de ton coeur.
Amitiés.
#5
Posté 05 janvier 2008 - 02:14
salut chere amie,Le bon grain de l'ivraie.
Nous eûmes nous aussi nos moments de délices,
Lorsque dans nos deux cœurs poussaient encore des fleurs,
La vie comme le soleil, au rythme des solstices,
Sait faire germer l'ivraie dans les champs de bonheur.
Nous avons partagé les affres des récoltes,
Recueillant plus d'une fois, moins que le grain planté,
Mais rien nous incitait, au vent de la révolte,
Tant nos âmes souriaient de se savoir aimées.
Quand certains se plaignaient du temps sec, du manque d'eau,
Nous cachions dans nos têtes des réserves d'indigo
Pour accrocher du bleu au ciel de nos espoirs.
Et si au fil du temps la terre de ce jardin
En devenant jachère, ressemble au purgatoire,
C'est qu'elle n'a pas bien su séparer le bon grain.
Moietmoi janvier 2008
quand on aime,ni ivraie ni epines,ne peuvent nuire au bonheur,beau texte agreable a relire,solitaire
#6
Posté 05 janvier 2008 - 03:55
Solitaire , ce poème ne vient pas d'une amie , mais d'un ami , mais je comprends fort bien , tant il est vrai qu'il y a dans chaque homme une part de féminité ; venant de moietmoi c'est aussi peut être une double part accentuée encore par sa sensibilité d'apprenti poète , la confusion était donc trés normale ! et je l'ai prise comme un compliment , mais je me devais de rectifier ce point !
#7
Posté 05 janvier 2008 - 05:10
Bravo.

#8
Posté 05 janvier 2008 - 05:16
Merci ! merci à vous quatre d'avoir aimé ces quelques vers ! vous me touchez vraiment !
Solitaire , ce poème ne vient pas d'une amie , mais d'un ami , mais je comprends fort bien , tant il est vrai qu'il y a dans chaque homme une part de féminité ; venant de moietmoi c'est aussi peut être une double part accentuée encore par sa sensibilité d'apprenti poète , la confusion était donc trés normale ! et je l'ai prise comme un compliment , mais je me devais de rectifier ce point !
cher ami
ce poeme de tendresse emane d'un poete aussi sensible qu'une tendre et adorable ame qu'est la femme,mais souvent nos poetes masculins depassent de loin le sentimental des femmes,toute ma sympathie et mes excuses,solitaire