Parce qu'aux yeux il fait dire, il est presque courtois,
Que des maux ont trahi un enfant si docile,
Le mépris qui le perce au grand jour, tout fragile
Et qui plante un silence et lui vole sa voix.
De sa vie, les errances aiguillonnent la peur.
Quelques mots effilés et un petit couteau
Aux ceintures glissées et à même la peau,
Ne poignardent jamais que l'endroit de son coeur.
Il n'est homme sensé qui un temps ne pardonne
Le flagrant desaveu par l'éclat de son rire.
Un contraire s'annule lorsque l'autre s'inspire
De ce tendre lointain qu'un besoin de personne...

Quelques mots effilés et un petit couteau...
Débuté par belvis, janv. 05 2008 10:37
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 05 janvier 2008 - 10:37
#2
Posté 06 janvier 2008 - 12:33
"Et qui plante un silence et lui vole sa voix."
Je garde le même silence qu'AnneLyse, et plus particulièrement sur ce vers.
@+ Belvis ^^
Je garde le même silence qu'AnneLyse, et plus particulièrement sur ce vers.
@+ Belvis ^^
#3
Posté 06 janvier 2008 - 01:06
Cher Belvis, en rémouleur de mots, puis en lanceur de petits couteau, vous vous montrez fort adroit...
#4
Posté 06 janvier 2008 - 10:39
...
"Que des maux ont trahi un enfant si docile,
Le mépris qui le perce au grand jour, tout fragile"
Le petit couteau embrasse ces mots de son fil gracile...
Belvis et... fine lame !
Bien à toi.
...
"Que des maux ont trahi un enfant si docile,
Le mépris qui le perce au grand jour, tout fragile"
Le petit couteau embrasse ces mots de son fil gracile...
Belvis et... fine lame !
Bien à toi.
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