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légèrement.


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#1 Invité_ermite_*

Invité_ermite_*
  • Invité

Posté 25 mars 2007 - 07:16

Les soldats agonisants dans l’oubli,
Quand ils t’ont revu tout autour,
Ils t’ont dit : ferme-les cette nuit !

Ferme-les, tes yeux ensorceleurs,
Et laisse-le sous tes paupières,
Dormir un instant, ton enjôleur.

L’amour a réveillé ....sa prestesse
Peu après la pointe de l’aube,
Mollement sur ses longues tresses.

La brise enivrante a bercé les fleurs
Toutes, autour de leur printanière,
Humides, d’un souffle charmeur,

Et l’acuité qui a perdu son somme
Quand l’aube a cédé sa belle robe,
Bruyante, elle a rallongé sa forme.

Ferme-les, tes yeux maraudeurs,
Et laisse-le sous tes paupières,
Dormir un instant, ton profanateur.

Sur mes longs chemins, d’un regard
Je n’ai pas pu surprendre ton retour
Au somme pour tisser un autre étendard.

Aux tréfonds des rêves, mon pensif
N’a pas pu contourner tes barrières
Pour annoncer la trêve à son chétif,

Et les soldats agonisants dans l’oubli,
Quand ils m’ont revu tout autour,
Ils m’ont dit : ferme-les cette nuit !

Ferme-les, tes yeux ensorceleurs,
Et laisse-le sous tes paupières,
Dormir un instant, ton veilleur.

moi farid khenat



Wed, 20 Sep 2006 19:59:08 +0200
À: farid_khenat@yahoo.fr
Objet: Légèrement.
De: webmaster@abcpoesie.net Ajouter au carnet d'adresses
Bonjour Farid Khenat.
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