bOnus, 48 ans après.
Au fil,des années qui s'éffilent et s'éffilochent.
Le truisme de nos vie,
D'un amour cossu,
Caduque et pisciforme.
L'affétérie d'grand mots,
Pour un presque rien,
Un nous qu'est pas bien beau.
L'alchmie d'nos vie,
D'un amour pneumatique,
Limite apathique,
Qui se mouve en buée.
Ne plus se zieuter,
Qu'les yeux fermés,
Ne plus s'aimer,
Qe'le coeur retourné.
Un coeur concavé,
Morcelé, éffilé,
À force d'être pupitre,
De mauvaix écoliers,
Qui apprenne à s'aimer.
Un stylo dans la main,
Des gros droits maladroits,
Qu'essayent de conjuguer,
Un peu le verbe aimer,
Mais qui dispersent des fautes,
Et qui tâchent le papier.
Une tâche sur notre amour,
Des je t'aime tout bâveux,
Faut dire qu'Ã nous deux,
On est des vieux souliers,
Qu'on rampé pour s'aimer,
Faut dire que nous deux,
On s'aime comme des p'tits vieux,
D'cette amour malicieux,
Qu'étincelles dans nos yeux.
Des querelles perpétuelles,
En boucles de ceinture,
D'une vie qu'Ã la peau dure.
On, s'aime comme des souliers,
Et on n'peut plus marcher,
On s'est bien trop usés,
À vouloir trop' aimer.

L'amour est mort 2
Débuté par tUtti, janv. 06 2008 11:14
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#1
Posté 06 janvier 2008 - 11:14