Quand je partirais étendre mon oublié chemin,
Je ne laisserais : ni sourire en l'attrait du miroir,
Ni repos dessus l'oreiller de mon grand tribun,
Et ça, ôterait peut-être de tes yeux, mon égard.
Lorsque je reviendrais reconquérir tes mirettes
Certes : mon âme internée, vieillirait à l'usure,
Mon âge courbé, s'accroupirait sous ses restes ;
L'amour qui vécut roi mourrait de sa morsure.
J'irais où trépidaient les ombres éprises de froid
Et je ne blesserais : ni les émoussées pierres…
Ni la nébulosité qui en fait de la nuit son aloi
Et sans doute mon désir s'exalterait sur ses terres.
J'édifierais une nouvelle attente derrière ma soif,
J'inhumerais mes souvenirs au cimetière des épris
Et comme repères, je laisserais quelques braves
Pierres autour des fleurs qui ne s'ouvraient que la nuit.
Je n'aurais rien à vendre pour m'enrichir ailleurs,
Je n'aurais rien à garder pour le perdre par-dessus...
Mais des quelques pierres qui cachent mes valeurs
Je te ramènerais la plus belle pour t'en dire j'ai vu…
J'ai vu mourir l'amour sur mon oublié chemin,
J'ai laissé mon sourire mourrant en son miroir,
J'ai tué mon tribun sur son oreiller d'un trait fin
Et je ne vois ni repos ni sourire dans le couffin du soir.
Lorsque je reviendrais reconquérir tes mirettes
Certes : mon âme internée, vieillirait à l'usure,
Mon âge recourbé, s'accroupirait sous ses restes ;
L'amour qui vécut roi mourrait de sa morsure.
Je n'avais rien à vendre pour m'enrichir ailleurs,
Je n'avais rien à garder pour le perdre de vues ;
J'en ai, des quelques pierres qui cachent mes valeurs,
Qu'Une à te donner pour t'en dire : je ne suis plus…
moi farid khenat.