LA MER
Avançant à petits pas, deux en avant un en arrière, sans cesse
Roulant, ondulant, grondant, faisant la belle, mal à l’aise
<H2 class=western align=center>Se rapprochant de son aimée, doucement, la comblant de caresses</H2>Sa surface ondoyante, comme longue chevelure parée d’écume
Oscillante sur elle-même, en une folle danse lascive
Prenant son élan depuis le large, se dissimulant dans la brume
Elle susurre son hymne d’amour à sa belle, fière et passive
Elle orne, comme de multiples bijoux, les phalanges
Des mains de la falaise que sont ces rochers côtiers
De coquillages aux nacres multicolores en libre échange
L’habillant de dentelles d’algues, tel un gantier
Sur ses flots, comme parure multicolore dans sa coiffure
Voguent mille un bateaux, toutes voiles dehors, à l’horizon, là -bas
En son bord, sa plage de sable fin, brillant tel une parure
Écrin soyeux, doux et sensuel, alcôve de leurs ébats.
