Ne voulait que l'orge, le blé et les vieux silos
L'insouciante qui revenait vendre son bois
Sur l'unique chemin menant au castel du Roi,
Pour asservir les larbins veillant sur les lots.
N'affichait que m'épris, devant les vieux pots
Remplissant les bordures du jardin, le sournois
Qui raccordait ses sornettes au marché des abois
Pour ensuquer les prestes dresseurs de chiots.
Mes bœufs connaissaient bien avant, ces chemins ;
Ce bois connaissait mes flammes et ces larbins
Comme ces roses qui veillaient sur ma raison,
Comme elles étaient toutes entourées de blés durs,
De chiens bien dressés, et de larbins de liaison :
Le blé, l'orge, et les silos sont là , entre ces murs.
farid khenat.