
le temps perdu
#1
Posté 08 janvier 2008 - 12:12
Comment revenir vers un temps
Qui ne fait plus partie du temps ?
L’écriture y arrivra-t-elle ?
Ou ne serais ce qu’une tentative
Désespérée ?
Dont l’effet ne peut étancher
La soif d’une mémoire halettante
Les mots ne sont qu’un pont
Invisible
Que le poète traverse vers l’oubli
Afin de libèrer une image de l’enclos
D’une imagination saturée
Et l’âme de quelques souffrances
LÃ bas
Dans chaque coin de la terre
Se tissent des liens
D’autres se dénouent
Et les gens,les endroits
Deviennent choses
Deviennent souvenirs
Une image qui s’éstompe
Au fil des jours
Une montagne qui en cache
Une autre
Une ligne qui en éfface
Une autre
Le croassement d’un corbeau
Au lointain
Jetant son ombre hideuse
Sur les vestiges d’un passé
Crucifié à la porte de l’oubli
Je prends le temps de contempler
La goutte d’encre au bout de ma plume
Espèrant y discerner quelques lucioles
Ces instants fugitifs de vie
Je ne distingue dans sa luisante noirceur
Qu’une image terne d’une mémoire figée
Au coeur d’une masse pesante de mort
Le présent n’est-il que le faux nez
Du passé ?
Hier n’est-il qu’aujourd’hui
Mais ailleurs ?
Ou est ce qu’une fois sorti de sa vie
Il est difficile d’y revenir ?
#2
Posté 08 janvier 2008 - 07:12
c'et un beau texte qui nous pousse a reflechir,merci d'accepter ces mots"Nostalgie du temps perdu
Comment revenir vers un temps
Qui ne fait plus partie du temps ?
L'écriture y arrivra-t-elle ?
Ou ne serais ce qu'une tentative
Désespérée ?
Dont l'effet ne peut étancher
La soif d'une mémoire halettante
Les mots ne sont qu'un pont
Invisible
Que le poète traverse vers l'oubli
Afin de libèrer une image de l'enclos
D'une imagination saturée
Et l'âme de quelques souffrances
LÃ bas
Dans chaque coin de la terre
Se tissent des liens
D'autres se dénouent
Et les gens,les endroits
Deviennent choses
Deviennent souvenirs
Une image qui s'éstompe
Au fil des jours
Une montagne qui en cache
Une autre
Une ligne qui en éfface
Une autre
Le croassement d'un corbeau
Au lointain
Jetant son ombre hideuse
Sur les vestiges d'un passé
Crucifié à la porte de l'oubli
Je prends le temps de contempler
La goutte d'encre au bout de ma plume
Espèrant y discerner quelques lucioles
Ces instants fugitifs de vie
Je ne distingue dans sa luisante noirceur
Qu'une image terne d'une mémoire figée
Au coeur d'une masse pesante de mort
Le présent n'est-il que le faux nez
Du passé ?
Hier n'est-il qu'aujourd'hui
Mais ailleurs ?
Ou est ce qu'une fois sorti de sa vie
Il est difficile d'y revenir ?
Egrene comme les grains de sable d'entre les doigts,le temps qui file accumule nos annees,roses ou noires,pour nous dire de quitter ce monde les mains vides,vers un autre ou nous attend une vie nouvelle au-pres du maitre de cet univers?!qui prouverait le contraire?!bonne soiree,solitaire
#3
Posté 09 janvier 2008 - 11:45
c'et un beau texte qui nous pousse a reflechir,merci d'accepter ces mots"
Egrene comme les grains de sable d'entre les doigts,le temps qui file accumule nos annees,roses ou noires,pour nous dire de quitter ce monde les mains vides,vers un autre ou nous attend une vie nouvelle au-pres du maitre de cet univers?!qui prouverait le contraire?!bonne soiree,solitaire
très belle réplique cher ami,j'aime bcp,qui oserait prouver le contraire? c'est un destin qui attends tout le monde bon gré ou mal gré,personne n y échappera,il faut faire ses préparatiifs ici bas.merci cher ami