Aller au contenu

Les Marx Brothers et nous


  • Veuillez vous connecter pour répondre
9 réponses à ce sujet

#1 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
  • Invité

Posté 08 janvier 2008 - 11:21

Les Marx Brothers et nous...


Ce soir j'ai le coeur en dentelle
il me manque ton souffle chaud
tes baisers aux goût caramel
et puis mes blagues comm' Groucho

Ce soir j'ai le coeur en canelle
et nos absences, peut me chaut
l'alcool de tes yeux mirabelles
il me fait rire comm' Harpo

Ce soir j'ai le coeur tourterelle
ton vide me remplit de porto
et fait chanter le vieux Chico

Ce soir j'ai le coeur Dardanelles
un détroit une frontière d'eau
oublié, comm' le fut Zeppo...

Image IPB



#2 Lucretius

Lucretius

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 569 messages

Posté 09 janvier 2008 - 08:18

"Laissez-moi retrouver mon placard où les hommes ne sont que des pardessus vides"
Quel grand poète ce Groucho. :D

J'ai beaucoup aimé ce clin d'oeil bien construit.

#3 Invité_souris_*

Invité_souris_*
  • Invité

Posté 09 janvier 2008 - 10:00

Bonjour Apocope,

Cinéphile et gourmand,
T'impulses nouvel élan,
Aux frères novateurs
Qui firent ciné bonheur...

Amicalement

Souris.


#4 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
  • Invité

Posté 09 janvier 2008 - 11:02

Merci à vous deux, il est ma foi fort agréable d'arriver ici en nouveau et d'être accueilli de la sorte et de constater que les mots que l'on écrits parviennent à toucher...

Alors en remerciement, ce petit éloge pour un géant.... pour Orson Welles...

Orson me manque
son rire d'enfant
son rire de géant
son génie malicieux
une silhouette sous les cieux
qui se dessine en contre jour
une caméra soudée au regard pour toujours
...

plan séquence d'une vie
sans plan de coupe
un travelling qui glisse dans la nuit
des images qui s'affrontent en joutes
Noir et blanc scintillant
d'encre et d'étoiles
visages vieillissants
que les rides dévoilent
Le voilà de beauté en majesté
brisé, vaincu, rejeté
auréolé de la gloire des maudits
qui disent les mots qu'on ne dit pas
qui montrent comme on ne doit pas
qui font ce qu'on ne fait pas
...
Mangeur de monde à éclater
Buveur à la ronde à épater
lecteur de sondes à voyager
filmeur de songes à graver
perclus de dettes
parfois vedette
même une esquisse
même un croquis
un peu narcisse
toujours exquis

#5 Invité_souris_*

Invité_souris_*
  • Invité

Posté 09 janvier 2008 - 11:59

Merci Apocope,

Bel éloge qui mérite le salon principal...

Amicalement

Souris


#6 Nuage

Nuage

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 455 messages

Posté 09 janvier 2008 - 01:31

C'est joli et original, associer un sentiment amoureux à l'humour et aux plaisanteries des Marx Brothers...
il est touchant votre poème Apocope .

#7 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
  • Invité

Posté 09 janvier 2008 - 03:42

Merci à vous deux, en fondu enchainé....

#8 Lucretius

Lucretius

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 569 messages

Posté 09 janvier 2008 - 04:38

Alors en remerciement, ce petit éloge pour un géant.... pour Orson Welles...
un peu narcisse

Un peu rose aussi, et même bouton de rose. Bel hommage au grand Maître. ;)

#9 Nuage

Nuage

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 455 messages

Posté 09 janvier 2008 - 04:46

Un peu rose aussi, et même bouton de rose. Bel hommage au grand Maître. ;)


oh joliii ! ( narcissebud ça le fait moins ! )

#10 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
  • Invité

Posté 09 janvier 2008 - 10:25

La Grenouille et le Scorpion

"Je vais vous raconter une histoire de scorpions. Le scorpion voulait traverser une rivière et il demanda à la grenouille de le transporter. "Non, répondit la grenouille, non, très peu pour moi. Si je te prends sur mon dos, tu me piqueras et la piqûre du scorpion est mortelle. -Voyons, où est la logique dans tout cela? dit le scorpion, qui un animal très logique. Si je te pique, tu mourras, et je me noyerai avec toi ." Alors, convaincue, la grenouille prit le scorpion sur son dos.

Image IPB


Au beau milieu de la rivière, elle sentit une douleur atroce, et comprit que le scorpion l'avait piquée. Elle commença à couler, entraînant le scorpion avec elle, et s'écria: " Où est la logique dans tout cela? -Je sais bien, dit le scorpion, mais que veux-tu, je ne peux pas m'en empêcher... c'est ma nature qui veut ça"
"Buvons à la nature!" ajouta Arkadin.


Orson Welles,M.Arkadin(1955)