J'entends les rires moqueurs
De ces oiseaux de malheur,
Ces êtres froids et cyniques
Désabusés et pathétiques.
Ils ne croient pas à l'amour,
Celui qui rime avec toujours,
Le seul, le vrai, le sublime
Qui se fait discret et intime.
Ils confondent avec sensations
Ce qui en fait est émotion,
Et rabaissent à la lubricité
Cette chaude sensualité.
Que de mots crus, ils utilisent
Pour décrire ce qui ne devrait pas l'être,
Secrets d'alcove de l'aube grise,
Cachés au plus profond de l'être.
Quel vide immense comble leur vie,
Axée toujours sur le mépris
Des sentiments authentiques
De ces amants magnifiques,
Ces êtres nobles et purs
Dont le regard s'élève vers l'azur.

Oiseaux de malheur
Débuté par miklo, janv. 10 2008 07:00
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