
Je voulais te dire
#1
Posté 11 janvier 2008 - 02:57
Naïvement…
Mais tu ne sauras jamais…
Tous ces discours à traduire
Je n’exprimerai point
Tu ne peux consentir…
Je boycotte la solitude
Je conteste ton absence
Je proteste l’ignorance
Et l’abstinence des chants joyeux de tes mots…
Fondre en larmes devant des pages vides
Et accéder aux bas fonds de la désespérance…
Tel est mon pitoyable sortilège
Une laborieuse mésaventure
Un chemin si gauchement tracé
Vers les routes de la déchéance
Vers la véhémence des rives du Styx
Je voulais te dire
De ma mélancolique pénombre
La douceur de mes maux…
Mais tu ne sauras jamais
#2
Posté 11 janvier 2008 - 08:03
Le plus beau poème
Est une page blanche
Qui interroge la conscience
C'est un rien du tout charmant
Qui titille à la fois tous les sens
Et qui se réfuge dans le subconscient
C'est une demande insensée
Au coeur où est sa raison
Et à la raison où est son coeur
C'est une chanson étrangère qu'on aime
Sans comprendre le sens de ses mots
Ni sans savoir trop pourquoi on l'aime
C'est un simple instant de silence
Qui envahit l'espace et le temps
Et qui a plus de poids que tous les mots
Le plus beau poème est une absence
Qui donne vie et sens aux souvenirs,
A la nostalgie et moi, Ã tes larmes de joie.
bibi 2008
#3
Posté 11 janvier 2008 - 01:09
Je suis heureuse de constater qu'un poème aussi mélancolique ait réussi à te donner une si belle inspiration.
#4
Posté 11 janvier 2008 - 03:32

#5
Posté 11 janvier 2008 - 08:48
La douceur de maux:est-ce le prix a payer pour un futur bonheur ou un nouvel espoir?-si c'est le cas,acceptons,donc de souffrir en douceur,amitie,solitaireJe voulais te dire
Naïvement…
Mais tu ne sauras jamais…
Tous ces discours à traduire
Je n'exprimerai point
Tu ne peux consentir…
Je boycotte la solitude
Je conteste ton absence
Je proteste l'ignorance
Et l'abstinence des chants joyeux de tes mots…
Fondre en larmes devant des pages vides
Et accéder aux bas fonds de la désespérance…
Tel est mon pitoyable sortilège
Une laborieuse mésaventure
Un chemin si gauchement tracé
Vers les routes de la déchéance
Vers la véhémence des rives du Styx
Je voulais te dire
De ma mélancolique pénombre
La douceur de mes maux…
Mais tu ne sauras jamais
#6
Posté 12 janvier 2008 - 12:34