bavardages
#1
Posté 26 mars 2007 - 11:00
Le bel oiseau sifflait dans le vert des feuillages
Il entamait ainsi, un précieux bavardage
Racontant sans soucis, aux autres emplumés
Le récit virevoltant de sa folle journée.
Le chanteur d’un moment dans les feuilles cachées
Charmant les deux amants tendrement enlacés
Le voici paradant montrant au voisinage
Qu’il était le plus beau, drapé dans son plumage.
Le bel oiseau s’est tu sentant venir l’orage
En cohortes serrés voilà de gris nuages
Ayant pour ce futur très proche décidé
De déverser son eau sur ce parc enchanté.
.
Le bel oiseau s’enfuit les ailes déployées
Laissant là, sur le banc ces amants tout mouillés
Il reprenait ainsi son merveilleux voyage
En allant colporter, plus loin, ses bavardages.
#2
Posté 27 mars 2007 - 10:06
BARVARDAGES
Le bel oiseau sifflait dans le vert des feuillages
Il entamait ainsi, un précieux bavardage
Racontant sans soucis, aux autres emplumés
Le récit virevoltant de sa folle journée.
Le chanteur d’un moment dans les feuilles cachées
Charmant les deux amants tendrement enlacés
Le voici paradant montrant au voisinage
Qu’il était le plus beau, drapé dans son plumage.
Le bel oiseau s’est tu sentant venir l’orage
En cohortes serrés voilà de gris nuages
Ayant pour ce futur très proche décidé
De déverser son eau sur ce parc enchanté.
.
Le bel oiseau s’enfuit les ailes déployées
Laissant là, sur le banc ces amants tout mouillés
Il reprenait ainsi son merveilleux voyage
En allant colporter, plus loin, ses bavardages.
Voilà des quatrains fort subtils et tout en finesse. Bravo !
Mais reconnaissons que dans tes "autres emplumés", il peut y en avoir de très laids, dangereux, hideux, sifflant l'insulte comme seul bavardage, bref, des oiseaux de mort, et de très mauvais augure...
Peut-être tes amants, tout entiers enfouis dans leur merveilleux mais égoïste bonheur, ne peuvent voir l'orage s'approcher, ne regardant qu'eux-mêmes.
Ils se retrouvent tout mouillés.
Amicalement,
Paname
#3
Posté 27 mars 2007 - 12:27
heureusement qu'il n'y a que des oiseaux de mauvaise augure
merci du passage
amicalement
jean claude