19 réponses à ce sujet

[lacape]

ah ! l'amour....de belles images tes mots...

[bibi]

Tout de tes mots est remarquable.

BRAVO ! BRAVO POETE !

Amicalement

bibi 2008

[l'homme à fables]

Au cristal du matin
et pour qu'il ne se brise
Bohème de satin
glissant sur ma hantise

Je donnerai mes rêves
volés au coeur des nuits
je donnerai sans trêves
mes langueurs dépolies

Pour que tu sois encor'
et jusques à ma mort
miroir de nos envies

Pour que règne sans tort
l'ombre du sycomore
en sensuel parvis

...

Excellent !!

Le désir qui brule ta plume
Me laise d'écume

Amicalement,Michel

[Paname]

J'appelle tout simplement cela un poème.
Paname, jaloux

[Nuage]

Ce cristal là est comme le diamant , il est éternel...
C'est magnifique .

[Nuage]

Aussi éternel qu'est une larme d'émotion

Ah bon une simple larme d'émotion est éternelle Apocope ? je ne voyais pas cela comme ça !

[Carla.]

On verrait bien une musique accompagner ces mots, où plutôt ces mots accompagnant une musique...

[Nuage]

Oui... dès qu'elle est inscrite dans le marbre de la mémoire... Souvenez vous de Mike Brandt...

moui...il disait tout et son contraire dans cette chanson...

[Nuage]

Lol...doit-on lire votre poème sur le même ton ?

[Nuage]

Essayez toujours....

Je m'en voudrais de briser
la finesse du cristal
par un ton sépulchral
...

[.ds.]

Suis passée prendre un peu de cette lumière. Dommage que ce ne soit que du sycomore (mais bon hein, on fera pas les difficiles).

(Voix de Frederic Mitterand- fond musical second mouvement de la septième symphonie de Beethoven "La Danse")

Oui... il disait tout dans cette chanson et son contraire aussi... il avait gardé de l'enfance ces blessures que l'on dit secrètes et de sa terre natale chypriote le goût des combats perdus d'avance... Il voyait dans les larmes de sa mère six millions de fantômes et la culpabilité d'être revenue de là bas, de cet Auschwitz qui la hantait.
Et au coeur de ces années soixante dix sa fragilité d'ange, étranger au tumulte, n'en finissait pas de se déliter aux crépitements des flashes qui le déstructuraient. Le langage lui échappait dans cette France pompidolienne où un président poète et lettré pouvait citer Eluard en mémoire d'une Gabrielle Russier elle aussi, idole effarée, destinée au abysse. Oui, Mike Brandt laissait alors aux paroliers l'ambition de saisir un monde que bientôt il allait quitter, privé de paroles, privé d'exutoire, incapable d'exprimer dans la langue d'Artaud, les errements qui le déchiraient.
L'enfant muet des kibboutz, qui peignait dans ce grand appartement vide des tableaux comme seul décor, revint d'Israel en guerre à jamais tourmenté... Etoile filante, il finira sa course sans but dans un saut de l'ange, prenant la fenêtre comme l'auberge du sixième bonheur...

(fondu au noir)

Dommage et étrange, j'avais, sauf erreur ou mémoire, visionné l'entretien, il y a quelques mois déjà. Je ne le trouve plus (très fouilli que je suis).

Merci pour cette agréable lecture en tout cas. Simple et concis.

[.ds.]

Cela reste dans l'ordre des choses. Agréable et visuel. Avec toute mon amitié.
(n'empêche que je vais retrouver ce reportage qui me tient à coeur - lol)