Écaille d’oiseau - un chant d’ortie
chantourne mon cœur de son aigu
dans le rire arqué d’un vent griffu
qui froisse ma pâleur de bougie
penser au taffetas de ta peau
que mes mains se plaisent à tiédir
dans l’hymne bleu ocre d’un nadir
tes bras me busquant tel un roseau
*
ferler l’horizon de tes baisers
la bourrasque de ton rire fruit
il dissout le torque du passé
bris émaciés de marbre qui huit
écaille d’oiseau – un chant de rose
renverse mon corps de son pointu
vivre l’infini de nos cœurs nus
en un lit de temps qui se repose
https://www.aht.li/3...lle_doiseau.pdf