L'encre noire
Quand tous les mots seront écrits
Avec le sang de leur auteur
Alors on verra la fabuleuse vérité
Parvenir à l'essentiel
Par le chemin le plus exigeant
On crève des encres faciles et pâles
Les pleutres n'écriraient plus.
La sève qui monte
Les grandes colères
Les cris qui viennent
Contre le corps qui se disperse
Arrachent la conscience
Du peu de prix des choses
Pourquoi, alors, y ajouter
une conscience de peu de prix.
Contre la constance de la mort
Contre la permanence de l'échec
Contre la latence du sommeil
Il faut entendre le cri du sang sur les mains
Alors ceci :
Brue boîte sec si giclure harle,
Mais bouillave bârle et crule la mule !

L'encre noire
Débuté par Kalash Nikov, janv. 14 2008 10:24
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 janvier 2008 - 10:24
[size="3"]
#2
Posté 14 janvier 2008 - 11:15
Et bien ne saurait-il pas plus aisé de se refléter cher Ami ?
Ne tire pas sur moi, une fois de plus, car je n'aurais plus le plaisir de ce miroir qui me sied si bien dans ses instants d'incertitudes et surtout d'encre, rouge, noire, rouge, et j'en passe.
L'encre ne suffit qu'Ã l'enfourchure des troubles ; tu y es. Bienvenue !
Ne tire pas sur moi, une fois de plus, car je n'aurais plus le plaisir de ce miroir qui me sied si bien dans ses instants d'incertitudes et surtout d'encre, rouge, noire, rouge, et j'en passe.
L'encre ne suffit qu'Ã l'enfourchure des troubles ; tu y es. Bienvenue !
#3
Posté 15 janvier 2008 - 07:56
Brue boîte sec si giclure harle,
Mais bouillave bârle et crule la mule !
Giclure est légitime
Car giclure a giclé
Alors que ta mule crule
Bârlera ma bouillave