Il est doux cet espace
Ni de l'heure ni du temps
De si loin et pourtant
semble là qu'une trace
Prend le pli d'exister,
Et resonne une voix
Diapason l'accompagne
Qui s'approche et le gagne
Une case une croix
D'un silence à biffer.
Du desir et des êtres
Les fragrances s'envoûtent
Aux pudeurs qu'on aboute
Mot-à -maux que peut-être
Se plairont à jouer,
Et jouir comme on meurt
l'un par l'autre nos rêves
De ce jour sur la grève
Où le corps fait au coeur
Un espace à aimer...

Et jouir comme on meurt...
#1
Posté 16 janvier 2008 - 12:20
#2
Posté 16 janvier 2008 - 10:51
De si loin et pourtant
Comme un signe que tu traces,
Entre cîme et abîme...
Au plaisir de te lire
La passagère.
#3
Posté 16 janvier 2008 - 11:01
#4
Posté 16 janvier 2008 - 11:44
Amicalement
Paname
#5
Posté 10 mars 2008 - 12:24
Et jouir comme on meurt
l'un par l'autre nos rêves
De ce jour sur la grève
Où le corps fait au coeur
Un espace à aimer...
Non seulement cela s'écoute et s'entend
mais c'est aussi très parlant...
Magnifique vraiment.
#6
Posté 27 octobre 2008 - 07:15
Magie de ces paroles, douceur de ces instants, oubli du temps, où autre chose s'écrit, lorsque l'amour en corps à coeur s'écrit, ou bien l'amour en coeur à corps, un autre décor, où l'intense y partage au rêve, cet espace où l'irréel y côtoie un réel, où les limites s'émoussent, où le désir se ressent plus qu'il ne se dit, là où le silence est un noble seigneur, et l'amour sa très belle cavalière...
Il est doux cet espace
Ni de l'heure ni du temps
De si loin et pourtant
semble là qu'une trace
Prend le pli d'exister,
Et resonne une voix
Diapason l'accompagne
Qui s'approche et le gagne
Une case une croix
D'un silence à biffer.
Du desir et des êtres
Les fragrances s'envoûtent
Aux pudeurs qu'on aboute
Mot-à -maux que peut-être
Se plairont à jouer,
Et jouir comme on meurt
l'un par l'autre nos rêves
De ce jour sur la grève
Où le corps fait au coeur
Un espace à aimer...
"Du desir et des êtres
Les fragrances s'envoûtent
Aux pudeurs qu'on aboute
Mot-à -maux que peut-être
Se plairont à jouer,
Et jouir comme on meurt
l'un par l'autre nos rêves
De ce jour sur la grève
Où le corps fait au coeur
Un espace à aimer..."
Pudeurs...
Et ces rêves...instants de vie qui se meurent après d'avoir été vécus...et qui se parfument d'éternité...instants gravés...traces qui demeurent...à toujours...
Beau...très beau...
Merci lio...
#7
Posté 28 octobre 2008 - 05:39

#8
Posté 28 octobre 2008 - 10:40
Brumes1
#9
Posté 28 octobre 2008 - 11:50
#10
Posté 29 octobre 2008 - 05:51
#11
Invité_Oghamm_*
Posté 31 octobre 2008 - 12:04
#12
Posté 31 octobre 2008 - 01:33
#13
Posté 31 octobre 2008 - 07:54
Et jouir comme on meurt
l'un par l'autre nos rêves
De ce jour sur la grève
Où le corps fait au coeur
Un espace à aimer...
j'aime tout particulièrement
des dernières lignes
AileBleue
#14
Posté 02 novembre 2008 - 11:03