
O toi poète
#1
Posté 16 janvier 2008 - 02:11
Voir le Fichier : Opoetequiinspire.mp3
O poète qui inspire, bien plus qu’il n’est inspiré,
Tes mots sont compris différemment, selon le vécu
De ceux qui te lisent et vont intimement les garder,
Alors que, pour toi, sitôt écrits, ils ont déjà disparus
Et pourtant, avec cette parole qui permet de se dire,
Tu essayes de faire exister, par la magie de tes mots,
Des rêves inavoués, des peines dont on s’est délivré,
En voyant que nous sommes devant le chagrin égaux.
Et parce que ces mots se refusaient à toi et te fuyaient,
Tu pensais vraiment ne pas pouvoir bien retransmettre,
Tous les sentiments et les désirs fébriles qui t’animaient,
Et dans lesquels tu exposais la quintessence de ton être.
Et lorsque tu lis les poèmes, des autres exilés du cœur,
Tu leur parles, et tu vois avancer à leur suite la cohorte
De tous les bâillonnés, les exilés des mots, car le malheur,
Pour un temps incertain, est venu tambouriner à leur porte.
Tu leur fais voir, au détour d’une phrase toute innocence,
Que l’on ne guérit que lentement de sa lointaine jeunesse
Et si l’on souffre encore des plaies profondes de l’enfance,
l’on garde toujours au fond de soi le besoin de tendresse
#2
Posté 16 janvier 2008 - 03:05
http://www.archive-h...equiinspire.mp3
Voir le Fichier : Opoetequiinspire.mp3
O poète qui inspire, bien plus qu'il n'est inspiré,
Tes mots sont compris différemment, selon le vécu
De ceux qui te lisent et vont intimement les garder,
Alors que, pour toi, sitôt écrits, ils ont déjà disparus
Et pourtant, avec cette parole qui permet de se dire,
Tu essayes de faire exister, par la magie de tes mots,
Des rêves inavoués, des peines dont on s'est délivré,
En voyant que nous sommes devant le chagrin égaux.
Et parce que ces mots se refusaient à toi et te fuyaient,
Tu pensais vraiment ne pas pouvoir bien retransmettre,
Tous les sentiments et les désirs fébriles qui t'animaient,
Et dans lesquels tu exposais la quintessence de ton être.
Et lorsque tu lis les poèmes, des autres exilés du cœur,
Tu leur parles, et tu vois avancer à leur suite la cohorte
De tous les bâillonnés, les exilés des mots, car le malheur,
Pour un temps incertain, est venu tambouriner à leur porte.
Tu leur fais voir, au détour d'une phrase toute innocence,
Que l'on ne guérit que lentement de sa lointaine jeunesse
Et si l'on souffre encore des plaies profondes de l'enfance,
l'on garde toujours au fond de soi le besoin de tendresse
J'ai bien aimé ton poème.
La jeunesse est-elle si lointaine ? malgré les années reussit-on à la distancer ?
Il faut dire aussi que je ne suis pas très vieux,étant au milieu de ma sagesse.
Amicalement,Michel
#3
Posté 17 janvier 2008 - 09:10
J'ai bien aimé ton poème.
La jeunesse est-elle si lointaine ? malgré les années reussit-on à la distancer ?
Il faut dire aussi que je ne suis pas très vieux,étant au milieu de ma sagesse.
Amicalement,Michel
la jeunesse nous habite jusqu'à la fin de notre vie.. L'enfant est le père de l'homme en lui. Moi qui ai quitté les sentiers difficiles de l'âge dit "actif" cours toujours après mes rêves et ils sont les mêmes que lorsque j'avais ton âge. Quelques uns se sont réalisés, d'autres attendent encore sur l'étagère des devenirs... c'est ce qui nous fait espérer
merci de m'avoir lue, ou peut-être entendue si tu as cliqué sur le lien .