Oh dis….
Pourquoi ce matin ai je le cœur qui penche,
Vers cette Sologne, aux beaux cieux pervenche ?
Je l’avais, naguère émerveillée, enfin découverte
Et mon âme de femme, alors à elle, s’était offerte
Je revenais régénérée de mes longues balades,
Ayant enfin osé crier, sous ses arbres vénérables.
Mais, parfois silencieuse, je me prenais à rêver,
En suçotant le bout mâchouillé de mon crayon.
Puis m’installais sur une souche, le dos bien calé.
Et, songeuse, j’essayais de capter les impressions
Que me procurait le dessin des nuages entrevus
Dans l’entrelacs changeant des hautes branches
Mais en Sologne, depuis n’y suis pas revenue !
Et, d’un pan de ma vie de jadis, s’épanchent
Les mornes souvenirs, têtus, de ces tristes temps
Où j’aspirais à être aimée et désirée follement.
Mais sont loin à présent ces dérisoires instants
Car un amoureux, pour moi, a ce tendre sourire
Qui fait scintiller mille étoiles dans mes yeux
Lorsque mon désir de lui répond à ses vœux !
