
#1
Posté 06 mars 2018 - 01:57
#2
Posté 06 mars 2018 - 02:18
Bonjour
je suis resté sur ma faim
j'attendais une autre fin
mais peut-être enfin
ne suis-pas assez fin
pour en sentir le parfum
de serait une superfin
N'étant pas un Rifain
non plus un biffin
je m’appelle Adolphin
se suis un Séraphin
non pas un nègre fin
et non plus un aigrefin
moins encore un crève-la-faim
de manger plus je feint
je mange de l’aiglefin
laissé par des puffins
accompagné de darphin
et je n’ai pas grand-faim
et je endure ma grand’faim
avec une part de matefaim
qui me sert de coupe-faim.
à mon côté dans mon couffin
ce n’est pas le dauphin
le roi n’étant pas mon cousin
comme dit Gaston m’enfin
j’arrête là, ou je serais le défunt
Juste pour le fun
au fait j'ai bien aimé
- JPZ aime ceci
#3
Posté 06 mars 2018 - 05:11
J'aime beaucoup
#4
Posté 07 mars 2018 - 11:03
Bonjour,
Excusez ce drôle de commentaire qui n'apporte rien en fait à votre écrit.
Je suis partie en délire comme nous le faisions souvent en famille, sous la forme de jeu. Prendre plusieurs mots au hasard ou comme ici des synonymes etc..
Et en faire texte "bouts rimés" jeux qui est en fait très vieux qui faisait fureur a la cour, des grand de France. (voir le film : "Ridicule"
En fait je me suis fait plaisir à me remémorer les heures passées avec mon père, pour qui tout était culture. J'ai gardé ce principe.
C'est un très bon exercice, même si, ici la poésie s'arrête aux bouts rimés,
J'ai vraiment bien aimé votre texte, mais comme m'a dit une amie d'écriture, sur un autre site, il y a un moment, 8 ans, :_ C'est un peu court jeune homme"_
Plagiant ainsi le grand Cyrano de Bergerac sous la plume d'E. Rostand.
ça me fait penser au films Hitchcock, où, pour ma part, j'ai souvent l'impression de voir l'épisode 2, d'une trilogie. J'ai beaucoup aimé votre texte, l'idée surtout, mais ... j'attends la suite.
Amicalement votre.
- JPZ aime ceci
#5
Posté 07 mars 2018 - 04:23
Vous avez raison, je gâche.
Pas le temps, toujours dans l'urgence et bâclant.
Je fourmille d'idées et je n'achève rien. En disant cela je me montre fainéant, ou bien vaurien.
A paraître un texte qui s'appelle Au banquet du destin que je souhaiterais cette fois abouti. J'y travaille depuis des jours mais sans jamais me réconcilier avec lui.
Connaissez vous St John Perse et son recueil Vents ?
Rien ( à part Apollinaire) n'a jamais été écrit de plus beau, interminable litanie.
Je suis à contre pied, Laconisme, mots heurtant, oxymores des surréalistes.
J'ai beaucoup aimé votre réponse, très personnelle, très élégante.
- Manumax40 aime ceci
#6
Posté 07 mars 2018 - 06:04
Bonjour, et Merci
je crois que tous les écrivains et poètes confondu grand ou petit, ont les mêmes problèmes et les mêmes doutes.
Non je ne connais pas suffisamment St John Perse et pas du tout son recueil Vents. Êtes vous sur que St John était entièrement satisfait de son récit.
Mon père étant lui-même artiste lyrique, il a été une époque je côtoyais plusieurs artistes, qu’ils soient peintre, sculpteur ou ébéniste d'art, aucun n'étaient totalement satisfait de leur travail, alors même qu’ils étaient encensé par leurs pairs.
Le contraire aurait été de la prétention frisant l’arrogance.
Rapprochez-vous de, Nicolas Boileau (1636, 1711)
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Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Boileau, L'Art poétique
Et même là vous n'êtes pas sur d'encore aimé.
#7
Posté 12 mars 2018 - 10:41
Nous pensons à reculons qu'il est bon sans colèreD'effacer vos prièresMais jamais votre désir de nous.
Ne serait-ce pas là justement l'imposture ?