Qui aurait pu prédire cette rencontre
Me promenant tranquille rue Clémenceau
Mon esprit était libre et sans encombre
Mes yeux longeaient la ligne du caniveau
Un papier déchiré sur le béton
Vint alors piquer toute mon attention
C'était en fait qu'un morceau de photo
Comme attiré je l'ai pris aussitôt.
Qui aurait pu prédire de cette image
Ne dévoilant d'une femme que la bouche
Trouverai en moi l'effet d'un mirage
L'envie brutale de goûter à sa source
Malgré mon trouble je me remis en marche
Imaginant la suite de son visage
Un second bout au milieu du carrefour
Pressa ma route jusqu'à lui sans détour
Qui aurait pu prédire cette trouvaille
Une paire de jambes fines et sans fin
Sous une robe aux couleurs de corail
La chance a mit mon cœur dans le pétrin
Ces découvertes semblaient comme des messages
Voulaient ils m'annoncer un bon présage
Aurai je croisé l'amour sur ce chemin
Je le saurai, j'espère un peu plus loin
Qui aurait pu prédire cette autre pièce
Plongeant ma vue dans un large décolleté
Une poitrine me prouvant son adresse
A demeurer dans ses dessous discrets
J'admets avoir fait preuve de faiblesse
En pensant à tant d'indélicatesses
Cett' femme puzzle en lambeaux recollés
M'a possédé et je l'ai désiré
Qui aurait pu prédire que mon enquête
Me mènerait jusqu'au Jardin des Plantes
Un homme sur un banc se tenait la tête
Dans sa main la pièce la plus importante
Celle des yeux manquait à ma collecte
Et il pleurait dessus de tout son être
Lui réclamer comblerai mon attente
Mais il l'aimait d'une beauté évidente
(…)
Devant la peine de l'homme qui regrette
Et pour que ma belle inconnue le reste
Je lui ai tendu mes bouts de photos
Suis reparti par la rue Clémenceau

La femme puzzle.
#1
Posté 17 janvier 2008 - 05:30
#2
Posté 17 janvier 2008 - 05:49
Quel dommage que cette histoire
de P'tit Poucet sans espoir !
Et on reste sur sa fin ...( clin d'oeil )
#3
Invité_souris_*
Posté 17 janvier 2008 - 06:12
Ton histoire est très bien contée, je te suivais, te suivais....
Ah ! tu as eu une chance de premier ordre, une femme qui fait pleurer un homme, qui pourrait bien prédire si elle serait capable d'en faire pleurer deux...
Amicalement
Souris
#4
Posté 17 janvier 2008 - 06:13
Ca commençait pourtant bien .
Quel dommage que cette histoire
de P'tit Poucet sans espoir !
Et on reste sur sa fin ...( clin d'oeil )
Auriez vous préféré que le personnage brise le coeur d'un homme déjà bien envahi par sa propre peine ...
Je n'ose le croire.(sourire)
#5
Posté 17 janvier 2008 - 06:20
Auriez vous préféré que le personnage brise le coeur d'un homme déjà bien envahi par sa propre peine ...
Je n'ose le croire.(sourire)
Ah mais dans le scénario que j'imagine en lisant ce poème, ce pauvre homme pleure une femme qui l'a quitté !
donc...il n'y a pas de mal à se faire du bien et la morale est sauve (

#6
Posté 17 janvier 2008 - 06:24
Ah mais dans le scénario que j'imagine en lisant ce poème, ce pauvre homme pleure une femme qui l'a quitté !
donc...il n'y a pas de mal à se faire du bien et la morale est sauve ()
Vous êtes sans pitié ..!
Mais effectivement, il n'avait qu'à faire attention à ne pas la perdre...
Et puis la morale apres tout....
(sourire)
#7
Posté 17 janvier 2008 - 06:35
Vous conter des histoires est mon plaisir, il grandit tout autant que vous aimez que je vous les narre...Bonsoir Moments de grâce,
Ton histoire est très bien contée, je te suivais, te suivais....
Ah ! tu as eu une chance de premier ordre, une femme qui fait pleurer un homme, qui pourrait bien prédire si elle serait capable d'en faire pleurer deux...
Amicalement
Souris
Quant aux femmes, certaines peuvent faire pleurer plusieurs hommes
surtout si la "morale" est mise de côté...
(sourire)
#8
Posté 18 janvier 2008 - 12:21
Qui aurait pu prédire cette rencontre
Me promenant tranquille rue Clémenceau
Mon esprit était libre et sans encombre
Mes yeux longeaient la ligne du caniveau
Un papier déchiré sur le béton
Vint alors piquer toute mon attention
C'était en fait qu'un morceau de photo
Comme attiré je l'ai pris aussitôt.
Qui aurait pu prédire de cette image
Ne dévoilant d'une femme que la bouche
Trouverai en moi l'effet d'un mirage
L'envie brutale de goûter à sa source
Malgré mon trouble je me remis en marche
Imaginant la suite de son visage
Un second bout au milieu du carrefour
Pressa ma route jusqu'à lui sans détour
Qui aurait pu prédire cette trouvaille
Une paire de jambes fines et sans fin
Sous une robe aux couleurs de corail
La chance a mit mon cœur dans le pétrin
Ces découvertes semblaient comme des messages
Voulaient ils m'annoncer un bon présage
Aurai je croisé l'amour sur ce chemin
Je le saurai, j'espère un peu plus loin
Qui aurait pu prédire cette autre pièce
Plongeant ma vue dans un large décolleté
Une poitrine me prouvant son adresse
A demeurer dans ses dessous discrets
J'admets avoir fait preuve de faiblesse
En pensant à tant d'indélicatesses
Cett' femme puzzle en lambeaux recollés
M'a possédé et je l'ai désiré
Qui aurait pu prédire que mon enquête
Me mènerait jusqu'au Jardin des Plantes
Un homme sur un banc se tenait la tête
Dans sa main la pièce la plus importante
Celle des yeux manquait à ma collecte
Et il pleurait dessus de tout son être
Lui réclamer comblerai mon attente
Mais il l'aimait d'une beauté évidente
(…)
Devant la peine de l'homme qui regrette
Et pour que ma belle inconnue le reste
Je lui ai tendu mes bouts de photos
Suis reparti par la rue Clémenceau
Ce n'est pas`par hasard que tu es passé par la rue clémenceau et admiré le visage de cette étrangère, les rencontres les plus impromptues ont été préparées par les âmes les plus légères. Lorsque nous atteignons nos limites, nous avons besoin de mourir pour renaître. Et, de notre intuition, il faut qu'on en profite, pour que l'inconnu se manifeste.
amicalement
sanaa
#9
Posté 18 janvier 2008 - 03:37
Qui aurait pu prédire cette rencontre
Me promenant tranquille rue Clémenceau
Mon esprit était libre et sans encombre
Mes yeux longeaient la ligne du caniveau
Un papier déchiré sur le béton
Vint alors piquer toute mon attention
C'était en fait qu'un morceau de photo
Comme attiré je l'ai pris aussitôt.
Qui aurait pu prédire de cette image
Ne dévoilant d'une femme que la bouche
Trouverai en moi l'effet d'un mirage
L'envie brutale de goûter à sa source
Malgré mon trouble je me remis en marche
Imaginant la suite de son visage
Un second bout au milieu du carrefour
Pressa ma route jusqu'à lui sans détour
Qui aurait pu prédire cette trouvaille
Une paire de jambes fines et sans fin
Sous une robe aux couleurs de corail
La chance a mit mon cœur dans le pétrin
Ces découvertes semblaient comme des messages
Voulaient ils m'annoncer un bon présage
Aurai je croisé l'amour sur ce chemin
Je le saurai, j'espère un peu plus loin
Qui aurait pu prédire cette autre pièce
Plongeant ma vue dans un large décolleté
Une poitrine me prouvant son adresse
A demeurer dans ses dessous discrets
J'admets avoir fait preuve de faiblesse
En pensant à tant d'indélicatesses
Cett' femme puzzle en lambeaux recollés
M'a possédé et je l'ai désiré
Qui aurait pu prédire que mon enquête
Me mènerait jusqu'au Jardin des Plantes
Un homme sur un banc se tenait la tête
Dans sa main la pièce la plus importante
Celle des yeux manquait à ma collecte
Et il pleurait dessus de tout son être
Lui réclamer comblerai mon attente
Mais il l'aimait d'une beauté évidente
(…)
Devant la peine de l'homme qui regrette
Et pour que ma belle inconnue le reste
Je lui ai tendu mes bouts de photos
Suis reparti par la rue Clémenceau
Bonjour,
Trés bel écrit poétique que j'ai aimé lire et relire!
Je viens sincèrement de découvrir un poète d'une grande valeur en thématique et en rythme.Tu arrives à charmer ta plume,ton lecteur au point de la subjuguer par tes vers parlants qui touchent à ttes les sensations:quoi de plus agréable et de plus intime pour un homme et une femme.
Cordialement,
ahmed
#10
Posté 19 janvier 2008 - 07:00
Ce n'est pas`par hasard que tu es passé par la rue clémenceau et admiré le visage de cette étrangère, les rencontres les plus impromptues ont été préparées par les âmes les plus légères. Lorsque nous atteignons nos limites, nous avons besoin de mourir pour renaître. Et, de notre intuition, il faut qu'on en profite, pour que l'inconnu se manifeste.
amicalement
sanaa
Merci de votre pause chez moi...
Amicalement