4 réponses à ce sujet

[belvis]

Je l'ai vue cette nuit comme on voit en plein jour,
A traits fins, chantourner la lumière qu'elle scie.
Du balsa, de l'ébène, émollientes envies
Que les cycles délignent comme trace d'amour,

Une amorce avancée de l'endroit d'un sourire,
Et m'invite à toucher le détour de ses yeux
Qu'elle garde baissés, n'ignorant pour nous deux
Pas la chair ni les mots qui diraient un empire.

Elle entrouvre un huis-clos, de contraste vêtue,
L'encre noire élancée sur les marges si blanches
Et le rêve m'absout, d'une allusion franche,
Sur les draps en dehors, qui évide son nu.

Je l'ai vue cette nuit et le jour me profile
Une courbe où désir et pudeur dégauchissent
Les tensions de sa peau sous le fil d'un métis.
Font la chaîne et la trame les aubes fragiles...

[belvis]

A voix haute ou aux yeux , comme j'aime
_ le titre beaucoup moins. Il n'est pas de même texture, me semble t-'il.

bises

Pour le titre, c'est vrai.
Pas délirant.
Je voulais faire dans le mystère,
avec peu de mots.
C'est presque du silence.
Donc, pas d'échos.

Mais si tu aimes le reste...

Bisous.

[JMAP06]

Dans le mystére
J'ai plongé
Et moins austère
Ai émergé

C'est fluide, une mélodie à s'entendre dire.

Bravo Philippe

[passagère du silence]

Quand la chaîne et la trame font les aubes fragiles...


...il est rare l'instant...intouchable azur....

J'apprécie.

La passagère.