Passante, ma soeur,
Passante, qui viens chercher pour toute douceur
Les mots qui pourront arracher de ton coeur
Ce que, dans ta nuit, tu appelles en pleurant ta douleur,
Ne te laisse pas perdre à jamais dans ta peur,
Ce que tu fuis appartient au passeur
Non, son gué n'est pas un leurre !
Sois confiante : de l'autre côté, plus de terreur,
Les jours s'effacent, et si tu meurs
Nul ne pourra plus dire ton bonheur.
Viens ici, ma soeur, chercher encore
Avec moi, ce qui nous reste du bonheur.

Passante, ma soeur
Débuté par Kalash Nikov, janv. 20 2008 06:20
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 20 janvier 2008 - 06:20
#2
Posté 20 janvier 2008 - 06:52
J'aime beaucoup ce poème, serein et invitant à la plénitude. Merci.
#3
Posté 21 janvier 2008 - 03:43
"Ô qui dira les torts de la rime
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux à la rime"
Verlaine
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux à la rime"
Verlaine
#4
Posté 21 janvier 2008 - 01:53
"Ô qui dira les torts de la rime
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux à la rime"
Verlaine
Salut Noctis,
Un peu de cette contrainte, que j'utilise peu, n'est pas
pour me déplaire. Si le résultat n'est pas parfait, comme tu
sembles le dire, c'est qu'il faut travailler encore.
Cela n'est pas, non plus, pour me déplaire.
Bien à toi.
Kalasch.
J'aime beaucoup ce poème, serein et invitant à la plénitude. Merci.
Merci de ton passage, déesse ...
Kalash
#5
Posté 05 février 2008 - 12:57
Non, ce poème ne me fait pas penser à la sérénité ni à la plénitude. Peut-être suis-je comme celle à qui ce poème s'adresse. Il me fait pleurer.
Aloÿse
Aloÿse