Il a dicté une seconde fois sa vie
A la sténo mal maquillée
Lui a dit : je crée les tableaux vides
Que je marque à la craie
Avec du pain mouillé
Il a pris son casque et ses marques
Rêveur de clous pour tout fixer
Il a fumé les jambes des villes inverses
C'est un piéton, il traverse
Les versants sensibles où se décrochent
Des notes
Mal rhabillé des folles titubances troubles
Dans les rues à fond jaune
Trottoir noir
Il a une panique de type flash-backs
Il ne rétro-contrôle plus rien
Ses vers souples en traversin
Des plumes d'oies gourmandes
Une auberge, un clandestin aux dents jaunes
Un fond de bouche noir
Les lèvres souriantes exquises
Une note
Pris au piège du camphrier
Son arôme fève des volutes
Ne lui permettent plus les passions
Un enfant révulse sa diction
Pour les partenaires sans bras
Il claque ses dents à l'atmosphère
et joue avec le vent
Une note
Voilà les temps
Flèches noirs dont on devinera le centre
Il a écumé le périphérique en vain...
L'air solliloquise
pour ses constructions
un haut-vent
un ras la mer
pour nos pattes fauchées
Une sténo claque les routes amers pour nos talents cachés
Ses bretelles claques au rythme des claques sur le clavier usé
On devine avec aise : liberté
Mais se cramé bout de souffre, suffocant
Ne lui parle plus trop, qu'un mégot qui tisonne dans sa tête contre la boucle de fer qui termine
LA NOTE
Les notes prisonnières
des gorges chaudes
où sombre tanière
Un masque manteau
Ne rêverait pas mieux
que te couper les ongles et la main
Pour le sang qui jonche
les petits contours
Un esthète a pris une direction inquisitive
Mes pensées
Un être creuse abrité par la gencive
Sous les panneaux et les dalles
Il découvre l'amygdale
prends la pelle de succion
coupe la canalisation
le choeur démarre
une note
il réalise les fards
une note
une dernière circulation
une note
la dernière goute
si triste
si idiote
un point latéral qui bave :
Il dicte dans un râle : fin

Chef d'orchestre
Débuté par Roi Lune, janv. 21 2008 09:11
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 21 janvier 2008 - 09:11
#2
Posté 22 janvier 2008 - 05:23
les notes s'envolent ds les airs...lentement..pianissimo... accélèrent un peu...mezzo-forté...vrillent les oreilles;
là -bas sur les nuages 1 passant solitaire,ds le parterre de fleurs une orchestre en fièvre euphorique et devant un maître d'orchestre forté!!!
heureux de te lire;poétiquement.
là -bas sur les nuages 1 passant solitaire,ds le parterre de fleurs une orchestre en fièvre euphorique et devant un maître d'orchestre forté!!!
heureux de te lire;poétiquement.
#3
Posté 28 janvier 2008 - 12:49
l a pris le cross-bridge
A tout vidé dans sa tête
Et pourtant restent, les dernières notes des soirées
Rêveur, il crache ces croches
Qui toussent sur le tamis de sa gorge
Il n'en retiendra que le gigantisme, le démesuré
En marche arrière, il plane
Se retenant à tout ce qui est mou :
Il a appris dans les livres qui montrent la jungle, Ã apprivoiser le gorille et le loup
Quand il a mal aux dents
Il construit un nid de feuilles
Et consulte le cri mâché de la solitude
Il s'accroche à cette voûte pour ne pas réaliser les changements
Il a surpris, une nuit de vitesse
Un étrange râle sorti de sa faiblesse
Son ventre bave et comme d'un geyser
Les mots d'amour sortent et parcourent l'air
Il ne lui en fallait pas plus
Il a mis une écharpe ridicule
Et s'est pendu aux routes des grands monts
D'où espace, vitesse et amour s'unissent
Et créent les voyages... Ô douceureux supplice !
A tout vidé dans sa tête
Et pourtant restent, les dernières notes des soirées
Rêveur, il crache ces croches
Qui toussent sur le tamis de sa gorge
Il n'en retiendra que le gigantisme, le démesuré
En marche arrière, il plane
Se retenant à tout ce qui est mou :
Il a appris dans les livres qui montrent la jungle, Ã apprivoiser le gorille et le loup
Quand il a mal aux dents
Il construit un nid de feuilles
Et consulte le cri mâché de la solitude
Il s'accroche à cette voûte pour ne pas réaliser les changements
Il a surpris, une nuit de vitesse
Un étrange râle sorti de sa faiblesse
Son ventre bave et comme d'un geyser
Les mots d'amour sortent et parcourent l'air
Il ne lui en fallait pas plus
Il a mis une écharpe ridicule
Et s'est pendu aux routes des grands monts
D'où espace, vitesse et amour s'unissent
Et créent les voyages... Ô douceureux supplice !