Quand tu te sens si seul dans tes rêves d'enfant
Un verre pour l'oubli, l'autre solidaire
Imbibé mais meurtri, cœur qui desespère
Aimez moi, nous dis tu dans ce décors sombre
Ou l'émoi s'est tu, l'alcool devient ton ombre
Rires futiles, venus sans explications
Aux danses puérils d'un corps privé de raison
Chante, tourne et pleur, sont d'une même saison
Cours après le bonheur qui a fuit ta maison
Aimez moi ! Silence. Point d'écho dans ta vie
Et ta voix, errance, est fardeau pour autrui
Misère assumée par une vie sans issue
Galère dévoyée de drames inconnus
Es tu encore humain dans l'abîme du mal
Qui te tendra la main avant le temps fatal
Fatal "Majeur"
