Cet attrayant ton, comme elle ne souriait point,
De disgrace, face au miroir lui rendant la classe
Qui chasse la morosité lui peignant sa poisse,
Pourrait mourir sur ses lippes ce soir ou demain.
Ce cortège de sots, pourrait en son recoin oint,
Grandir sans qu'il dénude d'un fil sa disgrâce,
Sous le soleil lui redorant jusqu'Ã l'os sa face,
Mais il resterait vain, dans l'ombre en ce recoin.
Je m'en vais encore dormir madame, comme ces sots,
Où s'éteignaient lentement les lueurs des étoiles
Et sans crainte, de son ombre ce perdu cortège,
Quand je reviendrais ranimer le feu sur tes flots,
M'appellerait lui rallumer ses flammes joviales
Comme il ne pouvait de l'hiver en tirer une mèche.
Farid khenat